mercredi 6 août 2008 par Fraternité Matin

L'anniversaire de l'accession de la Côte d'Ivoire à la pleine souveraineté sera célébré demain au Palais de la Présidence. L'homme propose, Dieu dispose, a-t-on coutume de dire. Après la proclamation solennelle de la fin de la guerre par le Président Laurent Gbagbo et le Premier ministre Guillaume Soro, le 30 juillet 2007, à Bouaké, lors de la cérémonie de la Flamme de la paix; le Président de la République de Côte d'Ivoire, redevenue effectivement depuis lors une et indivisible, avait souhaité que le 48ème anniversaire de l'indépendance soit présidé par le Chef de l'Etat élu. Car, à l'issue de la signature des accords complémentaires II et III, le 28 novembre 2007, et la confirmation du duo Sagem sécurité ? Institut national de la statistique (Ins) pour conduire la préparation technique du processus électoral, la voie paraissait dégagée pour tenir les élections vite, vite?, comme l'avait demandé le Président Gbagbo à Bouaké. Aussi, la deuxième réunion du Cadre permanent de concertation de l'Accord politique de Ouagadougou (Cpc), qui réunit les Présidents Laurent Gbagbo, Blaise Compaoré (Facilitateur de l'Accord de Ouaga), le Premier ministre Guillaume Soro, les présidents du Pdci-Rda, Henri Konan Bédié, et du Rdr, Alassane Dramane Ouattara, avait-elle entériné, en janvier 2008, comme date butoir, la fin du premier semestre 2008 pour l'organisation de l'élection présidentielle. C'est-à-dire la fin du mois de juin 2008. Mais voilà, la date n'a pu être tenue. Bien que les audiences foraines, qui avaient fait couler tant d'encre, de salive et de sang, ont pu être achevées, avec plus de 600 000 requêtes satisfaites; des questions techniques et financières sont venues gripper le processus. D'une part, à cette date, le désarmement des éléments des forces armées des Forces nouvelles (Fafn) n'était pas effectif, leur regroupement se heurtant à la non disponibilité des sites et des fonds pour le paiement du filet de sécurité?. Tout comme coinçait également le démantèlement des groupes d'autodéfense, essentiellement localisés dans l'ouest du pays. D'autre part, le processus électoral était au point mort. Le mode opératoire consensuel de l'opération d'identification tardait à voir le jour et l'opérateur technique privée, Sagem, attendait d'encaisser son chèque avant de se mettre véritablement au travail, etc. S'agissant de l'épineux problème de la reconnaissance des grades octroyés par le secrétaire général des Forces nouvelles à ses soldats, il a été laissé au bon soin du médiateur, qui doit faire des propositions de solution aux parties signataires de l'Accord. La non résolution de ces questions majeures, a amené le Chef de l'Etat et le gouvernement, sur proposition de la Commission électorale indépendante (Cei), maître d'?uvre du processus électoral, à arrêter, le 14 avril dernier, une nouvelle date pour la tenue du premier tour de l'élection présidentielle. Ce sera le 30 novembre 2008. Toutes les parties impliquées dans le processus, au premier chef desquelles la Sagem et l'Institut national de la statistique ont également signé pour cette date. Ne me faites pas mentir?, les a prévenus Laurent Gbagbo
A moins de quatre mois de la date arrêtée pour la tenue du premier tour de la présidentielle, l'identification des électeurs n'a toujours pas démarré. Suscitant de plus en plus de scepticisme sur la réalité de cette échéance. A telle enseigne que les accusations de sabotage, de mauvaise foi et de duplicité se sont multipliées jusqu'à atteindre l'éventualité d'un remaniement gouvernemental. Les agitations du marigot politique, avaient été précédées par les manifestations de protestation et de colère de populations épuisées et impuissantes face à la flambée des prix et à la dépréciation continue de leur pouvoir d'achat, donc de leur niveau de vie. Ainsi donc, si sur les plans administratif et institutionnel, la normalisation se poursuit, la célébration du 48ème anniversaire de l'indépendance se fera dans un climat de morosité socio-économique et un soupçon de pessimisme sur la tenue, le 30 novembre prochain, du premier tour de l'élection présidentielle. Qui constituera le dernier pas pour sortir définitivement de la crise?, ainsi que l'a dit le 6 août 2007, le Président Laurent Gbagbo.
Michèle Pépé
Option : La paix
Ce 7 août, la Côte d'Ivoire éteint ses quarante-huit bougies. Quarante-huit années faites, comme cela est inhérent à toute vie, de hauts et de bas. Et comme à toute apogée correspond immanquablement un déclin, le pays, depuis quinze ans (qui correspondent à la mort, le 7 décembre 1993, de son premier Président de la République), est englué dans une sorte de triangle des Bermudes (querelle de leadership, appétit du pouvoir et coup d'Etat) après avoir connu ses périodes de gloire et de prospérité tous azimuts qui ont fait pâlir d'envie et de jalousie partenaires et adversaires. En cette année, six ans après le déclenchement de la rébellion armée, l'horizon socio-politique semble s'éclaircir. Malgré des coups d'éclat et de tonnerre, la paix, si proche, tend la main aux Ivoiriens. Les 48 ans de la Côte d'Ivoire interviennent, en effet, une semaine après le premier anniversaire de la Flamme de la paix? célébré, le 30 juillet dernier, à Bouaké, en présence du facilitateur du dialogue direct et de deux poids lourds du paysage politique qui avaient boycotté l'événement l'année dernière (Henri Konan Bédié, président du PDCI-RDA, et Alassane Dramane Ouattara, président du RDR) et environ dix jours après la visite d'Etat du Président Laurent Gbagbo à Ouagadougou (27, 28 et 29 juillet) qui a consacré les émouvantes retrouvailles entre les peuples ivoirien et burkinabé. Ces deux derniers événements apportent, à titre posthume, de l'eau au moulin de Félix Houphouet-Boigny: La dialogue est l'arme des forts et non des faibles?. Cette pensée que le père de la nation a défendue au moment de la lutte contre l'apartheid et des contacts qu'il a maintenus, contre vents et marées, avec les animateurs de cette politique ségrégationniste décriée, continue de faire recette. De son côté, Laurent Gbagbo, depuis l'opposition, a fait la promotion de cette même idée selon sa célèbre formule: Asseyons-nous et discutons?. Ces deux personnalités ont fait un émule: Soro Kigbafori Guillaume. A la célébration de la cérémonie de la capitale de la paix?, le chef de l'ex-rébellion a surpris, sans doute, plus d'un en invitant les Ivoiriens au dialogue: Seul par le dialogue, nous trouverons les solutions appropriées aux préoccupations des uns et aux problèmes des autres. Il nous faut parler. Il nous faut dialoguer?. C'est un mea culpa qui vaut son pesant d'or, après la guerre absurde? que le secrétaire général du MPCI a conduite et qui a balafré la Côte d'Ivoire. Cet aveu donne un sens encore plus profond à cette autre pensée de Nanan Boigny, qui s'adresse à tous les assoiffés du pouvoir en vitesse et autres adeptes du désordre: La paix, ce n'est pas un vain mot. C'est un comportement.?
par Ferro M. Bally
Messages de félicitation
? De Sa Sainteté
le Pape Benoît XVI
Son Excellence Monsieur
Laurent Gbagbo, Président de la République de Côte d'Ivoire
En ce jour où la Côte d'Ivoire célèbre sa fête nationale, j'adresse, avec plaisir, mes v?ux les meilleurs à votre Excellence et à tous les Ivoiriens. Je souhaite à la nation de poursuivre ses efforts en vue de l'édification d'une société toujours plus unie et fraternelle dans une solidarité généreuse fondée sur la justice et le respect de la dignité de chacun. Que Dieu répande sur tous les habitants de la Côte d'Ivoire et sur leurs dirigeants l'abondance de ses bénédictions.
Sa Sainteté le Pape
Benoît XVI
? De Son Excellence Horst Köhler,
Monsieur le Président,
A l'occasion du 48e anniversaire de la création de la République de Côte d'Ivoire, je vous adresse, ainsi qu'au peuple ivoirien, mes vives félicitations et celles de mes compatriotes. La République de Côte d'Ivoire a rempli les premiers objectifs importants sur la voie qui la ramènera vers la stabilité politique et le développement économique. Je souhaite à votre pays que les élections prévues pour la fin de cette année se déroulent dans la paix et la justice. Soyez assuré que la République fédérale d'Allemagne observera, avec bienveillance, le processus de réconciliation en République de Côte d'Ivoire.
Horst Köhler
Président de la République fédérale d'Allemagne
Les Ivoiriens cultivent l'espoir et prient pour la renaissance
Marie Daniel Dadié(Archevêque de Korhogo)
Comportons-nous en adultes?
La Côte d'Ivoire a 48 ans. Je saisis l'occasion pour souhaiter un joyeux anniversaire à tous les Ivoiriens et à tous ceux qui habitent ce pays. 48 ans, c'est un âge adulte. Et nous, en tant qu'Ivoiriens, devons être conscients de cela. Quand on est adulte, il faut agir en adulte. On n'a plus les réactions d'un gamin ou d'un jeune. Comportons-nous donc en adultes. Je voudrais donc inviter la classe politique et la classe sociale à tout mettre en ?uvre afin que la fin de l'année ou 2009 puisse nous apporter tout ce que les Ivoiriens désirent: la paix définitive, la réunification totale du pays, l'entente parfaite entre les fils et filles de ce pays. Comme le dit l'Ecclésiaste: Il y a un temps pour tout. Un temps pour faire la guerre, un temps pour faire la paix. Les Ivoiriens ont compris qu'il faut aller à la paix, à la réconciliation et au pardon. C'est en cela que je félicite tous ceux qui ont organisé la fête à Bouaké. Il y a eu beaucoup de prières et d'exhortations pour inviter les fils et filles de Côte d'Ivoire à se mettre ensemble pour sauver ce pays qui a été défiguré depuis 2002. Il faut sauver ce pays en nous mettant d'accord afin de pouvoir créer des emplois. Sauver ce pays, c'est aussi faire en sorte que les Ivoiriens n'aient pas trop de difficultés à acheter ce qu'ils veulent. Que Dieu veille sur nous. Pascal Affi N'Guessan(Président du FPI)
Le moment de renaissance de la Côte d'Ivoire?
La célébration du 48e anniversaire de notre cher pays la Côte d'Ivoire intervient cette année, au moment où au plan interne notre pays s'achemine vers la tenue des élections censées mettre fin à six ans de crise militaro-politique; et au plan externe, au moment où le monde fait face à de nombreux défis qui portent les germes d'un bouleversement de la géopolitique: réchauffement climatique, la crise pétrolière, doublée d'une crise alimentaire nous interpelle. Après une dizaine d'années de balbutiements post-indépendance, suivie de dix ans d'embellie économique et sociale et près de trente ans de crise économique et sociopolitique, la célébration des quarante-huit ans doit marquer l'espoir d'un nouveau départ et le moment de la renaissance de notre nation.
C'est l'heure de la mobilisation de tous autour de l'Accord politique de Ouagadougou et de l'engagement ferme des acteurs chargés de sa mise en ?uvre en faveur de la tenue effective de l'élection présidentielle le 30 novembre 2008. La transparence et la crédibilité du processus électoral passent par la restauration de la sécurité totale du pays, le redéploiement de toutes les administrations et la restauration effective de l'autorité de l'Etat sur l'ensemble du territoire national.
Pour cela, l'opération d'identification et de recensement électoral doit être lancée sans délais
Bonne fête d'indépendance à tous nos concitoyens et à tous ceux de nos frères et s?urs qui partagent notre communauté de vie sur cette belle terre de Côte d'Ivoire.
Amadou Soumahoro(Sixième S.G.A du RDR)
Consolider le retour de la paix?
Le Rassemblement des républicains est heureux de fêter ce 48e anniversaire de notre pays dans un climat de réconciliation nationale, de retour à la cohésion sociale et de paix dans notre pays. Cette commémoration est particulière car notre pays vient de connaître la plus grave crise de sa jeune histoire politique. Mais grâce à l'Accord politique de Ouagadougou et le soutien de tous, notamment la communauté internationale, nous avons retrouvé la paix. Elle doit être l'occasion de consolider ce retour à la paix et à la volonté des Ivoiriens de vivre ensemble. Nous devons aussi saisir cette opportunité pour afficher notre volonté d'aller à des élections démocratiques et transparentes, donnant l'occasion aux Ivoiriens de choisir librement leurs responsables. Ce qui, de l'avis du RDR, est le gage certain d'une sortie définitive de crise et d'une paix durable dans notre belle Côte d'Ivoire. En tout état de cause, en ce qui concerne le président du RDR, Dr Alassane Dramane Ouattara, cette marche vers la paix dont il a fait un des objectifs essentiels de son action politique sera poursuivie ; et le président du parti sera présent à tous les rendez-vous politiques devant confirmer cette paix. Je suis convaincu qu'à la faveur de la célébration du 48e anniversaire de notre pays, le président du RDR le réaffirmera.
Konaté Sidiki(Porte-parole des Forces nouvelles)
Le 7 août de l'espoir?
Nous pensons que la célébration de l'indépendance de la Côte d'Ivoire revêt cette année un caractère particulier. Pour les Forces nouvelles, c'est la dernière fête qui sera organisée dans le contexte général de crise. Nous estimons que ce 7 août est celui de l'adieu à la situation de crise actuelle. Parce que le 7 août prochain, la Côte d'Ivoire doit être normalement dirigée par un Président de la République issu de la présidentielle prochaine qui marquera la fin de cette crise, avec des institutions renouvelées. Le 7 août 2008 est donc celui de l'espoir, avec tous les efforts qui sont faits par l'exécutif pour que les élections se fassent dans des conditions apaisées et sécurisées. Nous pensons que cette célébration sera un autre signal fort qu'il faut aller à la paix, qu'il faut préparer les élections dans la sérénité, faire les opérations d'identification du corps électoral et des populations.
Djédjé Mady(S.G du PDCI)
La haine, la violence ne sont que vanité?
Les sentiments qui m'animent, c'est d'abord de souhaiter bon anniversaire à la Côte d'Ivoire. Et de demander aux Ivoiriens de se donner la main, dans la confiance, pour sortir le pays de la crise. Et souhaiter que le 48e anniversaire soit fêté dans une fraternité retrouvée, dans un pays réconcilié, dans une Côte d'Ivoire qui réapprend à se développer comme par le passé. Notre pays a les moyens de sa politique mais encore faut-il que ses enfants comprennent que sans la paix, sans une réconciliation des c?urs et des esprits, aucune solution n'est possible. Il faut que les Ivoiriens comprennent que la haine, la violence ne sont que vanité. Seules la fraternité, la paix ont leur place véritable dans la société des hommes. Et nous souhaitons vraiment bonne chance à la Côte d'Ivoire. Avec l'espoir que le 49e anniversaire trouvera une Côte d'Ivoire réconciliée.
Propos recueillis par Paulin N. Zobo
Pascal Soro
Marie Adèle Djidjé
Emmanuel Kouassi
Collaboration
J. A. Tia (stagiaire)
Focus : Souvenirs, souvenirs...
La Côte d'Ivoire va revivre, dans l'ambiance neuve, ses 48 ans d'indépendance. Cette fête d'indépendance a certes perdu la saveur douce des premières années de la liberté, pour porter celle amère des hoquets qui jonchent le plus souvent la longue marche des peuples, mais elle reste et restera toujours un moment important pour une nation, de se rappeler sa geste, pour analyser le chemin parcouru, et redéfinir, si possible, les énergies nouvelles, pour la difficile construction d'une liberté, toujours à conquérir; d'un développement aux dimensions de tout l'homme, pas toujours évident, à repenser sans cesse. Ces 48 ans vont donc se célébrer encore, depuis six ans, presque, que dure la crise ivoirienne, sur des airs d'une symphonie inachevée: la paix à retrouver qui n'est, hélas, pas encore revenue. Car, le chemin pour y arriver est encore un peu long, parce que le fil tenu de la paix à la guerre a été rompu. La fête aura tout de même lieu. Même si cela ne se voit, ne se sent à quelques heures de cet évènement, 48 ans, ça se fête. Pour nous rappeler aussi à la pire misère?, le souvenir des jours heureux dans les jours de crise. Les rues et artères, édifices publics, etc. n'en portent pas véritablement le visage. Le district va pavoiser 14 sites; y compris le boulevard Giscard d'Estaing où se tiendra le Concerto pour l'Indépendance. Son partenaire, Regia d'Innocent Anongba fera, comme chaque année, un feu d'artifice. A la Présidence, aura lieu, entre autres, le défilé militaire. Comme l'an dernier. Le temps passe vite, qui ne nous rajeunit et nous fait nous souvenir d'hier, au temps béni des fêtes de l'indépendance! Rues et artères pavoisées; le drapeau, Orange Blanc et Vert flottant dans le vent de l'allégresse; les arbres badigeonnés de peinture blanche, on eut dit comme d'un hymne à la purification des choses, avant celui du corps; tout le ballet des villes et villages, tous ces mouvements d'apprêts; le 7 août, avec sous-préfets ? dans les villages-, préfets - dans les villes -, ses élèves et étudiants en vacances portant beau, organisant des matchs de football, des bals, sur des airs d'un G.G Vickey, d'Amédée Pierre, de Lougatt François, Otis Reding, James Brown, Johnny Halliday, c'était l'air de la liberté! Je me rappelle-rares souvenirs ineffaçables au village, Botro- les équipes aux noms bizarres (Askus, Broad) qui rivalisaient avec FC Abey, Komo, Kroukroutié, Révélation, pour gagner dame coupe de l'indépendance au stade Wado, sous le regard d'un sous-préfet inoubliable, M. Bléou Je me rappelle aussi Bouaké de Djibo Sounkalo! C'était aussi beau! Et l'on mangeait, et l'on buvait, comme si tout d'un coup, miracle, la richesse avait visité toutes les familles. La limonade, cette boisson gazeuse qui faisait roter, jusqu'à vous faire couler quelques larmes, le Ok Tip Top, le poulet rôti, le riz au gras, le macaroni, la dinde, etc., étaient au menu pour les demeures modestes. Les autres, sûr, mangeaient du très bon, mais tout le monde chantait le Foundi (Indépendance), pas sur les mêmes airs, mais
Michel Koffi
Repères
Défilé. Le défilé militaire de jeudi enregistrera la participation de la quasi-totalité des forces militaires et para-militaires nationales (Fanci, gendarmerie, douane, Eaux et Forêts). La musique de la gendarmerie et des Fanci ouvrira la marche avec en tête, le tambour-major. Suivront le drapeau de l'Etat et sa garde. Elèves. Prendront part au défilé militaire, des élèves notamment, ceux de l'Ecole militaire préparatoire technique de Bingerville (EMPT), les anciens enfants de troupes des grandes écoles; la brigade des élèves-officiers d'actives de l'EFA, promotion Blaise Compaoré, les élèves sous-officiers de gendarmerie. Section. Le Centre de commandement intégré (C.C.I) institué par l'Accord politique de Ouagadougou enverra une section mixte composée d'éléments des FDS-CI et FAFN. Selon l'APO, le CCI est chargé d'unifier les forces combattantes en présence et de mettre en ?uvre les mesures de restructuration des Forces de défense et de sécurité de Côte d'Ivoire? (Cf. Point 3.1.1). Il est sous le commandement du colonel Nicolas Kouakou. Participation. Les Forces armées des Forces nouvelles sont à leur deuxième participation consécutive depuis la signature, le 4 mars 2007, de l'Accord politique de Ouagadougou. Auparavant, la fête d'indépendance était célébrée concomitamment en zone gouvernementale eten zones ex-occupées (ou zones centre, nord et ouest) sous contrôle des Forces nouvelles. Mais l'APO a consacré la réunification du pays. Proclamation. L'indé-pendance de la Côte d'Ivoire a été proclamée par le Président Félix Houphouet-Boigny, après la disparition de la communauté franco-africaine.

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023