Le divorce d'avec Bongouanou vient d'être prononcé, mais le lien ombilical les liant au PDCI, leur parti n'est pourtant pas rompu. Précédemment rattachées à Bongouanou, les sous-préfectures de M'Batto, Tiémélekro, Anoumabah, Arrah et Kregbé ont réclamé samedi dernier, leur indépendance. Et ce, à travers deux séances qu'on pourraient qualifier de séance de crise. C'est M'Batto, qui le premier a ouvert le bal. Après une réunion tenue au cinéma N'Goran Kassi de ladite, une déclaration été lue, par Tchoumé Tano, Secrétaire permanant délégué départemental de Bongouanou. L'ensemble des participants, soit, les trente trois secrétaires de sections que comptent les trois sous préfectures de M Batto, Tiemelekro et Arrah, ainsi que les présidents JPDCI, les présidentes UFPDCI et les chefs de tribu Sahoua de M'Batto, Ahali de Tiémélekro et Amantian de Anoumaba, demandent le découpage de la délégation actuelle du Morounou. Nous secrétaires généraux de sections demandons au président du parti, le découpage de la délégation actuelle afin que M'Batto, Tiémélekro et Anoumaba constituent une délégation à part entière comme ce fut le cas à Tiassélé, Odienné et Divo, ont-ils souhaité. Deux raisons essentielles expliquent, selon les pétitionnaires, cette démarche : la première, c'est l'étendue du département de Bongouanou et le grand nombre de sections (33) que comptent les 3 sous préfectures citées plus haut. Il y a aussi la crise ouverte entre la déléguée départementale de Bongouanou, Mme Ama Tehoua et la déléguée départementale UFPDCI, Aka Véronique. La dernière ayant été dégommée par la première citée. Depuis donc huit mois cette crise, selon les militants gênent la bonne marche du parti cinquantenaire dans le Moronou. Nous ne voulons qu'une chose. Servir notre parti et son président Henri Konan Bédié dans la quiétude et dans un respect mutuel, ont-ils indiqué. Dans la soirée de ce même samedi, une autre réunion de crise, s'est tenue à Arrah. Ici aussi, ce sont 13 des 17 sections que comptent la région qui ont produit une déclaration similaire à celle de M'Batto, dans laquelle, ils réclament leur autonomie. Ce, pour une efficacité et une présence plus accrue sur le terrain. Que ce soit à M'Batto ou à Arrah, il n'y a pas encore le feu en la demeure, selon le militants du parti de Henri Konan Bédié. Ces derniers, souhaitent apporter un plus à leur parti dans leur région. Ils ont tenu à préciser à plusieurs reprisent leur attachement à leur parti et sa direction. TL