mardi 5 août 2008 par Le Patriote

Le diagnostic a été clairement posé. La thérapie a été déterminée. Mais le début du traitement risque de mettre du temps. Débuté le 29 juillet, le séminaire sur la programmation et le financement des travaux routiers a pris fin le 31 juillet, à Grand-Bassam. A l'issue de trois jours de travaux, les directeurs régionaux des ministères des infrastructures, qui ont conduit ce séminaire, sont arrivés à la conclusion suivante : le réseau routier ivoirien long de 182 000 kilomètres est à l'agonie, et il lui faut une thérapie de choc. Pour ce faire, les pouvoirs publics doivent prendre conscience de l'importance du malade et mettre en place une politique qui lui permettra de retrouver son lustre d'antan. Comme solutions, M. N'Guessan Yao, secrétaire du collectif des directeurs régionaux, à la lecture du rapport de synthèse, a énuméré les points suivants : l'adoption du projet de loi pour situer les responsabilités dans la classification des routes, l'édition d'un catalogue des prix unitaires des travaux routiers, la gestion efficiente des contrats, et surtout le décaissement d'un budget de 35 milliards 300 millions pour la réhabilitation de l'ensemble de la voirie. Se disant tout à fait en phase avec les séminaristes, le directeur général de l'Agence de Gestion des Routes (AGEROUTE), Bouaké Fofana, a toutefois demandé à ceux-ci d'être mésurés. Soyons réalistes. La Côte d'Ivoire n'a pas actuellement les moyens de ses ambitions. Le budget de l'Etat est contraint à des choix. La Côte d'Ivoire n'est pas en déficit d'idées, mais d'actions. C'est pourquoi nous avons besoin de votre expérience , a-t-il indiqué tout en souhaitant que ce séminaire soit le début d'une collaboration entre l'AGEROUTE et le ministère des infracteurs économiques. Toute chose qui a été approuvée par M. Konan Adrien directeur de cabinet du ministre Patrick Achi.
Dao Maïmouna

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