mardi 5 août 2008 par Notre Voie

Le Secrétaire général du Front populaire ivoirien (FPI), Sylvain Miaka Ouretto, a représenté, du 20 juillet au 2 août à Tunis, son parti au dernier congrès du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD) de Tunisie. Ci-dessous le message du FPI qu'il a livré.
Excellence, Monsieur Ben Ali, Président de la République de Tunisie, président du Rassem-blement constitutionnel démocratique (RCD), Mesdames et Messieurs les dirigeants et membres du Rassemblement constitutionnel démocratique, Mesdames et Messieurs les invités, Honorables congressistes,
Qu'il me soit permis au nom de la délégation du Front populaire ivoirien que j'ai l'honneur de conduire de dire tous mes remerciements pour l'accueil si chaleureux qui nous a été réservé depuis notre arrivée dans l'un des plus beaux pays de l'Afrique septentrionale qu'est la Tunisie.
Notre délégation est composée de trois membres, tous de la Haute Direction de notre parti: le ministre Assoa Adou, ancien ministre de la Construction et de l'Urbanisme et ancien ministre des Eaux et Forêts, Secrétaire national chargé des représentations de notre parti à l'Etranger ; Madame Dédi Adèle, maire d'Issia, un département du Centre-Ouest de la Côte d'Ivoire, Secrétaire nationale chargée de l'Organisation des manifestations du Parti (SNAOM) et moi-même Miaka Ouretto, député, président de la Commission des Affaires économiques et financières de l'Assemblée nationale, président du Conseil général de Soubré, un département du Sud-Ouest de la Côte d'Ivoire, Secrétaire général et porte-parole du parti.
Excellence, Monsieur le Président de la République, Président du Rassemblement constitutionnel démocratique, chers frères et s?urs du RCD, nous sommes venus, au nom du Front populaire ivoirien, et de
son président, Monsieur le Premier ministre Pascal Affi N'Guessan, vous apporter notre soutien à l'occasion de votre congrès.
La Côte Ivoire, après près de six ans de soubresaut, est en train petit à petit de retrouver sa stabilité et cela, il faut l'affirmer haut et fort, grâce au génie politique du Président Laurent Gbagbo ainsi qu'au réalisme de Guillaume Soro, Secrétaire général de l'ex-rébellion.
Tous les deux ont tiré courageusement la leçon que les accords signés en dehors de la Côte d'Ivoire parce que ne prenant pas en compte les préoccupations réelles des protagonistes ne pouvaient pas conduire à la Paix. Ils se sont donc retrouvés dans le cadre d'un dialogue inter-ivoirien qui s'est matérialisé par la signature de l'Accord politique de Ouagadougou (APO) sous la facilitation du président Blaise Compaoré du Burkina Faso.
Cet accord, il faut le dire sans faux-fuyant, a permis à la Côte d'Ivoire d'avancer considérablement sur le chemin de la paix. Notre pays retrouve progressivement ses marques après avoir été l'objet d'une cynique et méchante agression.
Aujourd'hui nos compatriotes attendent avec impatience les élections présidentielles dont le 1er tour est fixé au 30 novembre 2008 pour pousser un ouf? définitif de soulagement.
Mais ce retour à la Paix n'est pas que le résultat du seul Accord de Ouagadougou. Il est aussi le fruit de tout un ensemble d'engagements de la part de Pays amis et frères qui n'ont ménagé aucun effort pour soutenir notre Pays au moment où les ennemis de la Paix donnaient sans relâche dans la diabolisation et le noircissement du
régime de Laurent Gbagbo. L'objectif, on le devine aisément, était d'isoler ce régime en vue de l'abattre facilement.
Un climat de terreur était sciemment entretenu de sorte à priver notre Pays de tout soutien extérieur. Heureusement toutes ces man?uvres sordides n'ont eu aucune influence sur la plupart des pays amis dont notamment la Tunisie qui a toujours été et demeure à nos côtés.
Les faits qui attestent des bonnes relations entre nos deux pays sont légion. Mais nous n'en citerons que quelques-uns parmi les plus récents:
- Les travaux du prolongement de l'autoroute du Nord jusqu'à Yamous-soukro sont conduits par une entreprise tunisienne ;
- Il y a deux mois une mission d'hommes d'affaires tunisiens et lybiens a séjourné en Côte d'Ivoire en vue d'une prospection du terrain;
- La tunisie a participé à travers son équipe nationale junior au tournoi de l'Assomption récemment à Abidjan ;
- Enfin des experts tunisiens sont venus seulement la semaine dernière nous faire partager l'expérience tunisienne en matière cadre d'un panel organisé par le ministère de l'Industrie et du Développement du secteur privé. Tous ces actes traduisent, à n'en point douter, une sollicitude à nulle autre pareille dont la Côte d'Ivoire a besoin dans ces moments difficiles.
C'est pourquoi, Excellence, Monsieur le Président de la République, président du RCD, je me permets ici au nom du Front populaire ivoirien et au nom du Président Laurent Gbagbo de vous dire toute la profonde gratitude du vaillant peuple de Côte d'Ivoire.
C'est dans la solidarité agissante que l'Afrique pourra relever les lourds défis du siècle qui ont pour noms: la lutte contre la grande pauvreté, le réchauffement climatique, les émissions de gaz à effet de serre, la crise alimentaire, les grandes pandémies pour ne citer que ceux-là convaincu que cette préoccupation est également la vôtre, chers amis du RCD, je souhaite plein succès à vos travaux.

Tunis,
le 30 juillet 2008 par
Miaka Ouretto
Secrétaire général,
porte-parole du parti

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