Le calme est revenu sur l'axe N'Djem-Jacqueville samedi dernier. Le trafic a repris. A la suite de la libération des six notables de la nouvelle commune de Sassako-Bégnini et du village d'Adoukro emprisonnés à Dabou, officiellement pour coups et blessures et destruction de biens. C'est à leur arrivée vendredi en fin d'après-midi que les dernières barricades érigées à Sassako-Bégnini et Abreby ont été levées. La voie d'accès à Jacqueville était bloquée du mercredi au vendredi après-midi, en signe de protestation contre la détention desdits notables. Dimanche dernier, les populations d'Abreby et de Sassako-Bégnini sont allées dans le village d'Adoukro, selon des habitants joints par téléphone. A l'effet de traduire leur soutien aux notables relaxés et vérifier si des dégâts y ont été enregistrés. Mercredi, une délégation de Sassako-Bégnini se rendra à la mairie pour présenter les documents relatifs à la désignation du chef de village d'Adoukro, Kakou Kokora, gendarme à la retraite. La chefferie traditionnelle et la jeunesse de Sassako-Bégnini maintiennent qu'Adoukro constitue leur débarcadère. Et que 98 % des cocoteraies dans ce village appartiennent aux habitants de leur localité. Pour ce faire, ils sont toujours opposés au fait qu'il soit rattaché à la nouvelle commune de Taboth. Car avant l'érection de ce campement en village, disent-ils, Adoukro faisait partie de leur territoire.
C. Dallet
Pays profond
Ouelle. Le village d'Abouanoupkinkro, dans la sous-préfecture de Ouellé était récemment en fête à l'occasion de la remise des clés de six nouvelles classes construites et entièrement financées par Manos unidas, une Ong espagnole. Depuis plusieurs années, les enfants de ce village parcouraient des kilomètres pour aller s'instruire dans un autre village, a indiqué le président de la Mutuelle, M. Kouadio Konan Emile. Selon lui, le SOS lancé par la population a trouvé un écho favorable auprès du Conseil général de Daoukro en partenariat avec l'Ong Manos unidas et l'Aifup.