jeudi 31 juillet 2008 par Notre Voie

L'Union générale des travailleurs de Côte d'Ivoire (UGTCI) ne s'est pas contentée hier en fin de journée de confirmer la suspension de son mot d'ordre de grève. La plus ancienne centrale syndicale de Côte d'Ivoire a surtout justifié la mise en veilleuse de son appel à un arrêt de travail. Dans le cadre des autres préoccupations de l'UGTCI, il a été retenu, la mise en place d'un comité ad hoc paritaire de 12 membres (employeurs et travailleurs) pour réfléchir sur la revalorisation du SMIG et la revalorisation du barème des salaires. Le comité ad hoc a été instruit par les partenaires sociaux qu'il dispose d'un délai d'un mois à compter du 28 juillet pour livrer ses conclusions, soit au plus tard le 28 août?, a égrené le N°2 de l'UGTCI, M. Ebagnérin Joseph, lors du point de presse qu'il coanimait à la Bourse du travail avec le secrétaire général de ce mouvement syndical, Adé Mensah François. Ce n'est pas une faiblesse, cette suspension, loin s'en faut, c'est pour donner une chance aux négociations en cours avec le gouvernement. Je ne peux pas engager les camarades dans une grève alors que les discussions se poursuivent?, s'est expliqué le secréaire général de l'UGTCI, sous les ovations du bon contingent des travailleurs qui avait pris d'assaut l'auditorium Adiko Niamkey de la Bourse du travail.
L'UGTCI a multiplié ces derniers temps des préavis de grève pour obliger les pouvoirs publics à prendre des mesures de nature à minimiser l'impact de la cherté de la vie que globalement les travailleurs ont du mal à supporter. Le gouvernement avait déjà fait des pas dans ce sens, mais les efforts ont été jugés insuffisants par les partenaires sociaux.

Félix Téha Dessrait dessrait@yahoo.fr

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