"Les pays francophones face aux contentieux électoraux et post-électoraux, le cas de la Côte d`Ivoire et de la République démocratique du Congo ", c`est le thème de la conférence-débat organisée dans un grand hôtel, hier au Plateau, à l`initiative de l`Union de la Presse francophone (UPF) présidée par l`Ivoirien Alfred Dan Moussa. " Il vaut mieux prévenir, a-t-il asserté dans son adresse d`ouverture, que d`avoir à soigner et à guérir ". Selon lui, ce thème à caractère bivalent s`inscrit dans la continuité de celui (" Médias, démocratie et paix ") qui avait eu droit de cité en décembre 2007, lors des 39e assises de l`UPF, à Yamoussoukro. Le ministre Ibrahim Sy Savané, en charge de la Communication qui a honoré de sa présence cette rencontre, après avoir remercié et félicité l`UPF et son président, a salué cette initiative. " C`est une bonne chose, le sujet est très bien venu, a-t-il confié. Elle évite la sclérose. Il faut mettre désormais le curseur sur tous les motifs de dissension ". Le professeur Francisco Meledje Djedro, doyen de l`UFR des Sciences juridiques et politiques de l`Université de Cocody ; et Honoré Guié Koffi, PCA de la RTI et Chef de la section des opérations de la Division électorale de la (Mission des Nations unies en RDC (MONUC), ont tous deux, avec maestria, disséqué ce thème d`actualité. Le premier cité, dans un exposé minutieux, a entretenu le parterre de personnalités de tous genres sur le cas de la Côte d`Ivoire. En substance, il a fait mention de ce que le contentieux est nécessaire dans un régime pluraliste. A l`en croire, son existence, sa fiabilité et son utilisation démontrent de la maturité des acteurs politiques et de la population en général. Honoré Guié, quant à lui, s`est prononcé sur le cas du Zaïre, actuel RDC. Au terme d`une analyse pleine d`entrain, il a proposé une kyrielle de solutions dont l`existence d`Institutions vraiment républicaines pour organiser et contrôler les élections, des candidats de bonne foi et fair-play?.
Eugène Djabia
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