mercredi 30 juillet 2008 par Notre Voie

30 juillet 2008. Cela fait aujourd'hui un an jour pour jour que la flamme de la paix a été allumée au stade municipal de Bouaké en présence de plusieurs chefs d'Etat africains. Pour commémorer cette importante date, le président Laurent Gbagbo est attendu ce jour à Bouaké, toujours au stade municipal pour une grande cérémonie de prière réunissant chrétiens et musulmans. Il aura encore une fois à ses côtés, le président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, facilitateur du dialogue direct inter ivoiriens. Le président malien Amadou Toumani Touré, enverra un représentant. Guillaume Soro, le Premier ministre ivoirien, sera également aux côtés du président Gbagbo.
Comme le 30 juillet 2007, le chef de l'Etat ivoirien s'adressera à nouveau à ses compatriotes de Bouaké, mais aussi à tous les Ivoiriens à une semaine de la célébration de la fête de l'indépendance. C'est d'ailleurs la seule allocution au programme.
L'on se souvient qu'il y a un an, le président Gbagbo, dans une unité de vue avec Guillaume Soro, avait solennellement déclaré la fin de la guerre. Et depuis lors, les choses ont véritablement évolué dans le sens du retour à la normale. La liberté de circulation sur l'ensemble territoire est désormais une réalité. En témoignent les nombreuses missions politiques du parti de Laurent Gbagbo dans l'ex-zone assiégée et même les tournées du chef de l'Etat dans le nord et plus récemment à Séguéla et Vavoua.
Les observateurs attendent cependant des avancées décisives sur le point du désarmement à quelques quatre mois de la date officielle du premier tour de l'élection présidentielle. Certainement que la célébration du premier anniversaire de la flamme de la paix sera l'occasion de rappeler chacun à ses obligations. Parce que les récentes mutineries des éléments des ex-rebelles à Séguéla et Vavoua montrent bien que rien n'est jamais définitivement acquis.

Augustin Kouyo

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023