La Première dame Simone Ehivet Gbagbo était dans le département d'Adiaké les 25 et 26 juillet. A Adiaké, Mme Gbagbo n'a pu tenir son meeting au stade. L'accès de cette infrastructure sportive lui été refusé par le maire Ahua Kassy du Pdci-Rdra. Une situation qui a désemparé le comité d'organisation. La vice-présidente du Fpi s'est contentée de délivrer son message au foyer des jeunes de la localité. Une situation que Mme Gbagbo n'a pas du tout digérée. Elle l'a considérée comme un acte anti démocratique. A Adiaké, le maire Ahua Kassy a refusé qu'on utilise le stade. C'est ça le refus de la démocratie. C'est le refus de permettre aux autres de parler. De dire ce qu'ils ont dans le c?ur, a déploré l'envoyée du Fpi. La Première dame a indiqué que Laurent Gbagbo l'a envoyée dire aux populations que la guerre est finie. Si la guerre est finie, la crise demeure, a-t-elle précisé. Il reste encore selon elle un petit chemin pour aboutir à une sortie de crise totale . La démocratie est pour elle un moyen clé pour un climat social apaisé. Elle a demandé aux populations d'emprunter ce chemin. Il faut marcher sur le chemin de la démocratie, la démocratie marche avec les élections. Elle a expliqué aussi à ses hôtes les bienfaits de la politique visionnaire de Laurent Gbagbo, notamment sur le plan social et sur la politique de décentralisation. De 195 communes nous sommes aujourd'hui à 987 communes grâce à sa vision. Il a créé les conseils généraux pour mieux prendre en compte vos difficultés au niveau des villages. Désormais aucun village ne restera en dehors des communes, a indiqué l'épouse du chef de l'Etat. Pour elle, cette politique devait pouvoir porter ses fruits et permettre ainsi de trouver des réponses appropriées aux problèmes des Ivoiriens. Elle a clos son entretien avec les militants d'Adiaké en exhortant ceux-ci à porter leur choix sur le candidat du Front populaire ivoirien le 30 novembre 2008.
Emmanuelle Kanga,
Correspondante régionale