Sa visite dans les centres d'examen du Brevet de technicien supérieur (Bts) secteur tertiaire n'a pas permis au ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique de mettre la main sur des fraudeurs. Mais, elle lui a plutôt donné l'occasion de mettre la main sur cette plaie qui gangrène depuis quelque temps le secteur de l'enseignement : la fraude. A la tête d'une forte délégation composée de responsables du ministère et de responsables de syndicats d'élèves et d'étudiants, le ministre Cissé Bacongo s'est rendu hier au Centre d'enseignement supérieur des technologies internationales d'Abidjan (Cestia) et à l'Institut supérieur et technique La colombe pour vérifier l'information qui lui avait été donnée par Short message service (Sms). Celle de la vente d'épreuves de corrigées à 2000 Fcfa et 3000 Fcfa dans cet établissement. Après avoir fouillé quelques candidats sans succès, le ministre s'est alors rendu au secrétariat d'examen pour attirer l'attention des responsables sur le risque qu'ils encouraient en s'adonnant à cette pratique et sur les désagréments qu'ils causaient aux étudiants. En vous adonnant à ces bassesses, vous fabriqués des naufragés sociaux qui n'auront pas d'emploi puisque l'on se rendra vite compte qu'ils ne sont pas à la hauteur de ce pourquoi on les aurait embauchés, a révélé le ministre. Toute personne qui sera prise entrain de tricher sera livrée, a dit Koffi Jean Claude, secrétaire général adjoint de la Fesci.
T.Y