jeudi 24 juillet 2008 par Le Temps

Pour impacter sur le coût de la vie de plus en plus cher qui a entraîné des mouvements de colère allant jusqu'à la paralysie dans le secteur du transport, le CNRD (Congrès national de la Résistance et la Démocratie) fait sept propositions au gouvernement. Le Congrès estime nécessaire la réduction des budgets de sortie de crise, réduction qui doit être accompagnée d'une transparence et de la mise en place d'outils de bonne gouvernance dans leur exécution. Par " budget de crise ", il faut entendre des institutions qui n'existaient pas avant et qui ont été mises en place par le pouvoir pour faire face à certains effets de la guerre, mais il y a aussi des structures hautement budgétivores qui n'arrangent que ceux qui vivent de " l'économie de guerre ". Aussi, sans vouloir faire du mimétisme, le CNRD souhaite comme le chef de l'Etat l'a annoncé un jour avant, la réduction de l'effectif des membres du gouvernement. Une des propositions, c'est la fin du système de résidence en hôtel de certains ministres, entreprise très onéreuse aux yeux du Congrès et qui ne se justifie pas d'autant plus qu'elle donne des signaux très négatifs au retour à la normalité en Côte d'Ivoire. Le CNRD souhaite également l'application effective de l'unicité des caisses de l'Etat afin que cessent de peser sur une partie seulement du territoire, les charges de tout le pays. Il faut également rationaliser l'utilisation des véhicules de service ; poursuivre la moralisation de la vie publique et enfin, accélérer le processus de désarmement dans la transparence. A la question de savoir pourquoi maintenant, M. Eric Kahé, porte-parole du CNRD, a indiqué qu'il a fallu qu'un consensus soit trouvé par les 28 organisations membres autour de la mouture définitive de la déclaration avant qu'elles ne soient rendues publiques., c'est ce qui explique le temps mis. Au cours des échanges, la presse a relevé certains aspects qui auraient pu être retenus comme propositions à savoir, l'abandon par le gouvernement de l'idée de la subvention des partis politiques dont certains vont jusqu'à empocher 800 millions de nos francs. Le chef de l'Etat et le Premier ministre devraient revoir à la baisse, le nombre pléthorique de leurs conseillers et autres chargés de missions.

Simplice Allard

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