Si c'est dans la douleur et les difficultés les grandes nations se forgent, c'est également à la suite de véritables crises que l'on se doit de corriger une bonne fois pour toutes, le laxisme qui prévaut dans la délivrance des agréments dans le milieu du transport, et associations des consommateurs. En effet, le transport qui alimente les caisses de l'Etat, dans l'ordre de 3 milliards par jour, baigne dans une anarchie, avec un foisonnement de syndicats fantoches, fantaisistes, peu représentatifs, dont des animateurs font la pluie et le beau temps dans ce secteur. Tout cela, au détriment des vrais acteurs de l'univers du transport en Côte d'Ivoire. La gestion à long terme de la crise qui a paralysé une semaine durant, la vie dans ce pays, doit être une occasion pour les ministères de l'intérieur et du transport qui sont d'une manière ou d'une autre impliqués dans l'octroi d'agréments aux différents syndicats qui prolifèrent comme des champignons ce milieu, de revoir leur copie. Un haro doit être mis sur la livraison des agréments, n'importe qui ne doit pas avoir quitus de se faire prévaloir d'un titre de syndicaliste. De véritables conditions doivent être posées au préalable à quiconque aspire mettre en place un syndicat dans le secteur du transport. A côté des syndicats anarchiques qui pullulent dans le secteur des transports, il y a les nombreuses associations de consommateurs, des associations alimentaires qui n'existent que pour répondre à des rendez-vous avec les opérateurs économiques. Leur combat qui devait être de faire pression ou de rappeler à l'ordre les opérateurs économiques, est perdu de vue. Il est donc temps que le ministère de l'intérieur prenne ses responsabilités, en assainissant les milieux susmentionnés. Donc plus d'agréments fantaisistes.
Gninlkita C. (stg)