lundi 14 juillet 2008 par Fraternité Matin

Une déclaration d'une dizaine de pages a marqué, dimanche à Paris, la naissance de l'Union pour la Méditerranée (UPM), à l'issue d'une séance plénière de quatre heures, ont indiqué l'AFP et Reuters. Lors de la rencontre de 40 Chefs d'Etat et de délégation, des gestes de bonne volonté en faveur de la paix au Proche-Orient se sont multipliés dans le cadre prestigieux du Grand Palais, un monument bâti pour l'exposition universelle de 1900, au bord de la Seine.
Ainsi, le Président syrien Bachar al-Assad et le Premier ministre israélien Ehud Olmert, dont les pays sont en guerre depuis 1948, se sont retrouvés assis à une même table. Au grand plaisir du Président français, Nicolas Sarkozy, initiateur de l'UPM. Nous en avions rêvé, l'Union pour la Méditerranée est maintenant une réalité, s'est-il félicité au cours de la conférence de presse finale. Pour concrétiser ce rêve, Nicolas Sarkozy avait dû batailler ferme. Des Européens et certains pays arabes étant réticents au départ. Le Président Sarkozy a présidé le sommet avec son homologue égyptien Hosni Moubarak. Il a salué tous les pays arabes membres de l'UPM qui ont fait un geste de paix. Quant au Président Moubarak, il a souhaité que ce sommet soit la phase de la paix au Proche-Orient. Deux présidents de marque de la Méditerranée ont pourtant brillé par leur absence à cette rencontre. Où les bases d'une histoire commune sur un pied d'égalité entre le Nord et le Sud ont été jetées. Il s'agit du dirigeant libyen Mouammar Khadafi qui a jugé le projet effrayant, et du roi Mohamed VI du Maroc, pour cause d'agenda surchargé. L'Union pour la Méditerranée, forte de 43 pays, représente quelque 750 millions d'habitants d'Europe et de la rive sud de la Méditerranée, une des régions les plus divisées du monde.



Ernest Aka Simon

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