samedi 12 juillet 2008 par Le Patriote

Conscient du problème, l'Agence de Gestion des Routes (AGEROUTE) se dit pour le moment impuissant face au calvaire des usagers. Les gens ont raison de se plaindre. Cette route est en très mauvais état. Nous le reconnaissons nous-même. , Avoue M. Bouaké Fofana, directeur de cette structure. Selon lui, l'impuissance de sa structure est due au manque de ressources financières. Avec la sortie de crise, l'Etat, indique t-il, a des priorités plus sensibles. Notamment, le financement des programmes de démobilisation et de redéploiement de l'administration. Selon l'expert en travaux routiers, il ne s'agit pas de boucher des nids de poules sur la voie. Le niveau de fatigue de la chaussée sur cette route requiert une intervention lourde. Il ne s'agit plus d'aller boucher les trous, il s'agit d'enlever la couche qui est là et de faire un renforcement comme celui que nous avons fait sur la route d'Adzopé. Et cela nous ne pourrons le faire que quand l'Etat aura les moyens, avant ou après la sortie de crise , explique M. Bouaké. Même s'il préfère ne pas avancer des chiffres, le DG de l'AGEROUTE reconnaît que les travaux coûteront très chers. Le kilomètre de route bitumée, même en renforcement peut coûter entre 100 et 300 millions FCFA. De plus, cette route, ajoute-t-il, connaît de gros problèmes d'assainissement, dont les travaux peuvent coûter plus chers que la route elle-même. A cela s'ajoute l'indemnisation des populations. Ce qui est certain, c'est que cette route est considérée comme prioritaire. Les autorités sont informées, nous sommes informés, c'est une question de ressources , conclut-il.

D M

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