jeudi 10 juillet 2008 par Le Temps

Un séminaire sur le retour des services de l'administration des transports dans les zones Centre-Nord-Ouest (CNO) a été organisé, les 6 et 7 juillet 2008 à Bouaké sous la présidence du Premier ministre Guillaume Soro. Durant deux jours, administration et acteurs du secteur du transport ont réfléchi sur les préoccupations et mesures pour le redéploiement de toutes les administrations liées aux activités de transport tout en faisant le diagnostic de la zone CNO du secteur des transports. Comment le retour de l'administration des transports dans ces zones ne peut pas être perçu comme un enfer par les populations ? Quel est le sort des véhicules et engins à deux roues acquis avant et après la guerre dans les zones CNO ? Telles ont été quelques préoccupations autour desquelles les seminarites ont pu débattre. La guerre qu'a connue la Côte d'Ivoire a occasionné l'arrêt des activités gouvernementales dans les zones CNO. Pour le secteur des transports, on note entre autres : l'arrêt des activités des auto-écoles, l'arrêt des activités lié à la délivrance des titres de transports, l'absence de l'administration fiscale pour le dédouanement et l'immatriculation des véhicules importés des frontières nord et ouest, l'impossibilité d'effectuer les visites techniques. Trois communications traitant sur les activités l'administration des transports ont été soulevées et débattues. Les recommandations de ce séminaire feront l'objet d'une communication en conseil de ministres. En définitive, il ressort des constats, commentaires et recommandations que les activités liées aux transports dans les zones CNO ont pris un retard énorme par rapport au reste du pays. Aussi, est-il nécessaire de conduire à l'échéance des actions tendant à la reprise effective des activités des transports dans les zones centre-nord-ouest. L'ensemble des participants conscients des enjeux que représente le transport pour le développement de la Côte d'Ivoire, s'engage à appliquer résolument les résolutions issues de cette rencontre. Après cinq années d'activités sans l'administration, les acteurs et autres usagers du transport sont à l'épreuve de la normalisation. Ils doivent aujourd'hui payer les vignettes, patentes et autres documents afférents à leurs activités.
Zéré de Mahi
Envoyé spécial à Bouaké

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