Au cours de la conférence de presse réalisée hier, au sein de leur siège sise à Yopougon Sideci. L'Union nationale des Fonctionnaires de Côte d'Ivoire (UNAFOCI), avec à sa tête, son président Zoma Bi Goua, a donné sa vision de la nouvelle Côte d'Ivoire après la crise en six points. Parmi lesquels figure en bonne place la reprise du travail les samedis comme cela se faisait avant les années 1990. En effet, si la Côte d'Ivoire qui était au même niveau de développement économique que l'Espagne et la Corée dans les années 1990 demeure encore dans le rang des pays, c'est parce que justement, nous ne travaillons pas", a souligné M. Zoma Bi. Mais le travailleur ne se sentira bien et travaillera mieux que s'il est bien logé. C'est pourquoi, le porte-parole des fonctionnaires a invité dans l'une de ses propositions, l'Etat à s'investir dans la politique de logement de ses fonctionnaires en s'inspirant du modèle tunisien, qui permet au fonctionnaire tunisien, après trois ans de service, d'être propriétaire d'une maison qu'il paye au fil du temps grâce à son salaire. Par ailleurs, le fonctionnaire ivoirien doit bénéficier des retombées de la performance économique de son pays. En effet, sur 350 milliards de fonds de réserve de la BCEAO, la Côte d'Ivoire a une part de 55% et la totalité de la monnaie qui circule sur le territoire de l'UEMOA, 70% circulent en Côte d'Ivoire. Tous ces indices, étant un signe de performance économique, doivent rejaillir sur le train de vie des populations ivoiriennes.
Gninlkita C. (stg)