jeudi 10 juillet 2008 par Fraternité Matin

Le sommet des pays les plus riches a clos ses travaux hier sans réelles décisions. Entente a minima entre les pays du G8, divergences avec les pays émergents du "G5 " (Chine, Inde, Afrique du Sud, Mexique, Brésil). C'est le constat fait à Toyako, au Japon, hier, à la clôture du sommet du G8 (Japon, Etats-Unis, Canada, Grande-Bretagne, Allemagne, France, Italie et Russie), avec l'Australie, l'Indonésie et la Corée du Sud. Selon l'AFP et Reuters, les dirigeants des principales économies sont tombés d'accord mercredi sur un point: la protection du climat nécessite des objectifs de réduction des émissions polluantes à long terme.Toutefois, le G8, n'a pas donné de précision sur l'année de référence pour calculer la réduction qu'il envisage pour 2050. Malgré la déclaration sans précision chiffrée, le Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a fait remarquer que l'accord constitue "un pas en avant évident". Avant d'insister: "Mais nous devons aller plus loin ". Le directeur du Climat au Centre américain de recherches et d'études sur l'environnement Pew Center, Phil Clapp, ne partage pas l'avis de Ban Ki-moon. Pour lui, "c'est un petit pas en avant". Car, estime-t-il, les pays en développement attendaient bien plus que ce que le G8 était prêt à donner.A Katibougou, au Mali, le "sommet des pauvres ", qui a réuni plusieurs intermondialistes essentiellement africains, n'y est pas allé avec le dos de la cuillère. Il a demandé mercredi l'arrêt des privatisations, l'annulation de la dette des pays du Sud et la suppression de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international.
Le "sommet des pauvres" préconise, par ailleurs, le rejet des accords de partenariat économique (APE) entre l'Union européenne et les pays ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique) "dans leurs formes actuelles ".



Ernest Aka Simon

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