La FAC-CI (Fédération nationale des associations de consommateurs de Côte d'Ivoire) a fait une déclaration suite à la hausse des prix des produits pétroliers, le lundi 7 juillet 2008 à son siège, sis au Plateau à l'Immeuble le Mali.
La Fac Côte d'Ivoire, selon le président, Doukoua Godé, s'est offusquée du fait que les consommateurs ne soient pas consultés, malgré leur demande exprimée. Et de surcroît, ce sont, précisément, les produits de grande consommation comme le Gasoil et le Gaz butane qui ont subi la plus forte hausse. Quand on sait que cela entraînera des augmentations de prix en cascade sur le coût de la vie. La FAC-CI avoue donc ne pas comprendre le gouvernement, quand il déclare avoir fait des sacrifices. D'autant plus qu'il n'est mentionné nulle part dans sa déclaration la structure des prix à partir de la SIR, de sorte à permettre les uns et les autres à avoir une idée objective des prix. Elle note, aussi, que les prix appliqués ne tiennent aucunement compte des réalités socio-économiques et notamment du pouvoir d'achat de l'Ivoirien moyen. Toute chose, selon son président, n'est pas conforme au droit fondamental du consommateur. Du moment où, celui-ci est le plus concerné et dans le cadre de la bonne gouvernance, il doit être associé à toutes les discussions devant aboutir à la prise de décisions, qui doivent avoir une incidence sur sa vie du consommateur. C'est pourquoi, la FAC-CI : Réclame une rencontre tripartite (Etat, Consommateurs et Opérateurs économiques) en vue d'éviter une hausse sauvage des coûts des transports et des produits de grande consommation. Et dans l'immédiat propose une révision à la baisse des coûts du Gasoil et du Gaz butane qui devraient se chiffrer respectivement à 685 FCFA. pour le Gasoil et 3750 pour le Gaz (12 kg) et 1750 pour la bouteille de 6kg, parce que les salaires stagnent depuis 1981.C'est pourquoi, la FAC-Côte d'Ivoire, espère que le Gouvernement aura une oreille attentive aux souffrances des consommateurs, faute de quoi, elle appellera tous les consommateurs à une manifestation publique et ce, conformément au droit accordé à tous les citoyens de ce pays.