mercredi 9 juillet 2008 par Notre Voie

La société Tropival spécialisée dans le traitement du café et du cacao a jeté à la rue les 40 employés de ses trois usines le 30 juin dernier. Le collectif des délégués syndicaux, avec à sa tête M. Kiémani Bakayoko, a dénoncé le jeudi 3 juillet dernier, au cours d'une conférence de presse à l'Hôtel Ivoire à Cocody, les faibles sommes d'argent accordées comme mesures d'accompagnement et le non respect du délais requis pour les licencier. C'est trois jours avant le 30 juin que le directeur général Arnaud Chebaut nous a informés de sa décision. Selon lui, c'est le siège de la multinationale EDFMAN à Londres dont dépend Tropival qui lui dit de renvoyer tous les employés. Pis, il donne 200 mille FCFA comme mesure d'accompagnement à des employés qui totalisent souvent 20 ans de travail?, a révélé M. Kiémani Bakayoko qui trouve qu'ils ont été exploités par leurs dirigeants. Car, selon lui, les employés des deux usines d'Abidjan travaillaient à cheval sur le café et le cacao avec le même salaire. Le responsable syndical a évoqué la création d'une autre société avec la nomination des directeurs de Tropival. M. Chebaut nous a trompés en disant que le cacao ivoirien ne s'achète plus bien à Londres. Pourquoi il crée une autre société de transformation de café-cacao avec les Libanais d'Euroford à San Pedro ??, s'est-il interrogé. Le responsable syndical des agents licenciés de Tropival a appelé le gouvernement au secours pour trouver une issue heureuse à la crise qui les oppose à leurs ex-employeurs.
Joint par téléphone lundi 7 juillet dernier, le directeur général de Tropival s'est refusé à tout commentaire.

Didier Kéï

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