La deuxième journée du sommet des Chefs d'état des pays les plus industrialisés a été consacrée à l'environnement. Un accord sur la réduction des gaz à effet de serre et un engagement à doubler son aide à l'Afrique. Telles sont les résolutions prises, hier, par le G8, à Toyako, au deuxième jour du sommet apprend-on par l'AFP et l'AP. En effet, les Chefs d'Etat et de gouvernement des huit pays les plus industrialisés sont tombés d'accord pour réduire d'au moins 50% d'ici à 2050 les émissions mondiales de gaz perçues comme facteur du réchauffement climatique. Pour le Président français, Nicolas Sarkozy, c'est un progrès important et la Chancelière allemande Angela Merkel estime que le monde ne pourra plus échapper à ses obligations. L'an passé, à la rencontre de Heiligendamm, en Allemagne, le G8 avait envisagé sérieusement de réduire de moitié les émissions polluantes d'ici le milieu du siècle. Accusés, par ailleurs, par les Africains de ne pas tenir leurs promesses d'aide, les dirigeants des pays les plus riches du monde ont renouvelé leur engagement de doubler, d'ici à 2010, leur assistance à l'Afrique. Pour la faire passer de 25 à 50 milliards de dollars par an. Soit quelque 10 000 à 20 000 milliards de FCFA. Au demeurant, le G8 a annoncé l'octroi, dans les cinq années à venir, de 60 milliards de dollars (24000 milliards de FCFA) en vue de lutter contre les maladies infectieuses en Afrique. Autres actes posés par le G8, des mesures financières et autres à l'endroit du Président Robert Mugabe et des responsables des violences au Zimbabwe. Le texte, souligne l'AFP, au langage très diplomatique, évite de parler ouvertement de sanctions. Une perspective d'ailleurs contestée par plusieurs dirigeants africains à Toyako et au sein même du G8. Le sommet a, du reste, exhorté l'Iran à suspendre toute activité liée à l'enrichissement d'uranium et à répondre positivement à l'offre que la communauté internationale a formulée le 14 juin dernier.
Ernest Aka Simon