mardi 8 juillet 2008 par Fraternité Matin

Le sommet des nations les plus riches de la planète a ouvert, lundi, ses portes. Réunis hier à Toyako, au Japon, les dirigeants des pays riches du G8 ont été soumis à une forte pression des pays africains pour tenir leurs promesses d'aide, notent Reuters, Le Nouvel Observateur et l'AP.
Lors du sommet de Gleneagles, en Ecosse en 2005, le G8 avait pris l'engagement de doubler son aide à l'Afrique en 2010 par rapport à son niveau de 2004 qui était de 25 milliards de dollars, soit 10 000 milliards de FCFA. Depuis, moins d'un quart de ces 10 000 milliards de FCFA (2 500 milliards de FCFA) supplémentaires d'aide promis ont, selon l'AFP, été effectivement débloqués jusqu'à présent. Parallèlement au G8, des alter mondialistes, réunis au sommet des pauvres à Katibougou, au Mali, ont donné de la voie pour appuyer les revendications des dirigeants d'Afrique du Sud, du Ghana, d'Ethiopie, du Nigeria, de Tanzanie et du président de la Commission de l'Union africaine, Jean Ping, conviés au sommet de Toyako. Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a emboîté le pas aux dirigeants africains pour interpeller les pays du G8. Les pays doivent accepter, a-t-il indiqué, de remplir leurs promesses existantes. Avant de faire remarquer qu' aucune nouvelle promesse n'est nécessaire pour l'Afrique. A Toyako, il a été question, lors de cette première journée dédiée à l'Afrique, de la situation politique au Zimbabwe. A l'issue d'une réunion tenue avec le président en exercice de l'Union africaine, le Président de la Tanzanie Jakata Kikwete, le Président américain George Bush s'est dit extrêmement déçu par l'élection au Zimbabwe. Aujourd'hui, le sommet va se consacrer aux problèmes économique et politique de la planète avant de discuter du réchauffement climatique en présence des 7 chefs d'Etat invités.



Ernest Aka Simon

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