jeudi 12 juin 2008 par Le Temps

L'Appel des arènes, le premier long métrage du cinéaste sénégalais Cheikh A. Ndiaye, décrit l'univers d'un sport qui supplante de loin, le football dans le c?ur des Sénégalais : la lutte. Nalla, héros de cette fiction, guide le spectateur dans les arènes d'une discipline qui navigue entre modernité et tradition. " Quand j'étais petit, ma maman m'emmenait souvent au cinéma et je n'hésitais pas à demander quelques pièces à ma grand-mère pour y aller, raconte Cheikh A. Ndiaye. L'amour du cinéma vient de là et en grandissant mon intérêt s'est tourné vers le cinéma d'auteur " et les documentaires. Pour sa première oeuvre de fiction, le réalisateur sénégalais est resté fidèle à ses amours. Si L'Appel des arènes reste une palpitante oeuvre de fiction, elle n'en demeure pas moins une photographie exceptionnelle de la lutte sénégalaise, la passion de tout un pays. Au Sénégal, nous avons très peu de comédiens professionnels. On travaille souvent avec des amateurs et, pour donner la chance au film d'exister, je me suis rapproché des lutteurs professionnels, comme Tafa Gueye et Tyson, qui sont les lutteurs les plus populaires au Sénégal. Ils ont adhéré à ce projet parce que pour eux, c'était une première et une manière de faire connaître leur discipline. Par ailleurs, ce sont des comédiens amateurs qui ont les gestes techniques qui confèrent toute sa crédibilité au film.

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