mardi 3 juin 2008 par Nord-Sud



La lutte contre le racket est irréversible. L'éradication va permettre de renflouer les caisses de l'Etat, de créer des emplois et de faire baisser les prix des denrées alimentaires. En somme, elle va améliorer les conditions de vie des populations. Mais, il nous faut un réarmement moral.





Raymond Soumahoro (Président chauffeurs de Cocody) : Il faut sanctionner les fautifs?

Tout ce qui se fait en ce moment est la manifestation de la volonté politique. Mais ce qu'il faut, c'est la volonté gouvernementale qui doit se traduire en termes de répression. Si les fautifs ne sont pas effectivement sanctionnés, je ne vois pas comment les directives pourront être efficaces. Nous restons sceptiques.





Colette Irié Lou (Présidente Fencovici) : Nous sommes les plus heureuses?

Vous savez très bien que nous sommes les plus grosses victimes des tracasseries routières. Nous avons des produits périssables qui ne doivent pas perdre beaucoup de temps. Comprenez que nous sommes très contentes que la fluidité routière advienne d'autant qu'elle permettra, en plus de minimiser les coûts de facteurs, de réaménager les prix à la consommation. C'est tant mieux pour les ménages en cette période de flambée.





Yagoumba Fofana (Vice-président Fenacci) : Le désordre a trop duré?

La suppression des tracasseries routières est une révolution à saluer. Les commerçants ont trop souffert des manquements des forces de défense et de sécurité. Le désordre avait trop duré. J'encourage le général Mangou à persévérer dans la lutte parce que son combat est d'intérêt national.


Propos recueillis à Toumodi par Lanciné Bakayoko

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