mercredi 28 mai 2008 par Ministères

Grâce à Michel Acariès, le monde a tourné quelques-unes des plus belles pages de l'histoire de la boxe au cours des vingt années écoulées Portrait.

Au Palais des sports Marcel-Cerdan, en Levallois à France, Michel Acariès se sent chez lui.
Assis derrière son bureau, Michel Acariès prend un double appel. Le journaliste qui interrompt sa conversation en espagnol avec un promoteur sud-américain rappellera dans dix minutes. Le temps pour ce faiseur de champions de répondre à mes questions entre deux appels sur le portable. Et pourtant, depuis son deuxième accident cardiaque et son triple pontage coronarien, Michel Acariès a réduit son activité, corrigé son hygiène de vie.

Imaginez Cet homme n'arrête jamais, toujours en partance et tourné vers demain, à la recherche d'idées nouvelles. C'est un travailleur infatigable, devenu en un peu plus de vingt ans d'organisation l'homme fort de la boxe hexagonale et l'un des poids lourds au niveau mondial. Que de chemin parcouru pour ce pied-noir arrivé d'Algérie en juin 1962 à l'âge de treize ans ! Parisien, puis Marseillais, Michel a boxé pour le plaisir avant de céder la place sur le ring à Louis,son cadet. Les deux frères avaient de qui tenir car leur père organisait déjà des galas à Alger : On a toujours vécu dans cette ambiance. La boxe, làbas, c'était le sport roi

Titulaire d'un BTS d'informatique, Michel est d'abord chauffeur de taxi, mais il continue de s'occuper de la carrière de son frère Louis, devenu champion d'Europe. C'est après la perte du titre que les deux frères se décident à sauter le pas. Louis boxe et Michel organise.Ce dernier se sent à l'aise dans ce milieu et prend place aux côtés des Dickson, Mickaelis et consorts. La naissance de Canal Plus en 1984 est un tournant dans sa carrière de promoteur, et il organise sa première réunion en mettant Louis à l'affiche. Il organisera aussi des soirées de prestige au Club 78, sur les Champs-Elysées, Paris, France, avec de futurs champions comme l'Américain Evander Holyfield.

Michel Acariès s'y sent comme chez lui, débarque sans prévenir lorsque vient l'heure de préparer la prochaine soirée, salue chacun et donne ses directives, car c'est un patron qui, à vrai dire, délègue peu. Mais, à Levallois, il apprécie l'organisation et les hommes : Il y a une équipe extrêmement compétente avec laquelle je travaille en osmose, au Palais des Sports, à la communication. C'est du "clés en main".

Cela explique pourquoi, au fil du temps, Levallois est devenu une place forte de la boxe, où l'on a pu assister à de grands combats : Tiozzo contre Hill, Wamba contre Tafer, les KO de Norbert Ekassi... Une année, confie Michel avec fierté, nous avons même eu un double contrat TF1 et Canal +! Une gageure! Michel parle fort, s'emporte souvent, condamne les boxeurs qui le quittent, chérit ceux qui lui font confiance. C'est un homme fidèle en amitié. Il ne sait pas combien il a déjà de réunions au compteur, car il a les yeux rivés sur les suivantes :
Son regard est aujourd'hui tourné vers la Côte d'Ivoire comme quoi, le Boss n'a pas encore dit son dernier mot.

Source : Dominique Georges / Internet

D'abord Michel Acaries arrive à Abidjan, le 12 juin prochain.
Nous informerons la presse sur le programme complet du sejour de Michel Acaries à Abidjan.
Pour plus de renseignements, veuillez appeler :

Mathieu Blet
Département Communication, Marketing et Sponsoring
de la Fédération Ivoirienne de Boxe
Tel. : + 225 ? 07 ? 16 82 46

27.05.2008

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