La troisième conférence des ministres africains de l'Intégration se tiendra du 19 au 23 mai sur les bords de la lagune Ebrié. Une réunion bilan, assure-t-on. Le gouvernement qui négocie son retour dans la communauté internationale s'active à faire de l'évènement un succès. En prélude à cette importante rencontre, le directeur de cabinet du ministre Kalilou Traoré, a expliqué jeudi à Abidjan, que la conférence permettra de faire le point sur l'état des discussions devant déboucher sur l'intégration africaine. On le sait, la matérialisation effective de cette intégration se heurte à certaines résistances notamment les questions de souveraineté et des problèmes structurels dont les entraves à la libre circulation des personnes et des biens. Il faut apporter des réponses aux problématiques. Le concept de l'intégration n'est pas encore suffisamment pris en compte dans nos actes, a-t-il indiqué, soulignant la nécessité pour les pays africains de mettre en synergie leur destin collectif. L'enjeu est de taille car il s'agit de renforcer le positionnement du continent à l'échelle mondiale. Nous ne représentons même pas 2% des échanges internationaux. Il faut inverser cette tendance, a ajouté M. Traoré. La quasi-totalité des organisations sous-régionales et communautaires sont attendues à cette rencontre qui se déroulera en deux phases : la réunion préparatoire des experts suivie de la conférence des ministres en charge de l'Intégration africaine. Notre pays est attaché à l'intégration et nous entendons jouer un rôle actif, a conclu le directeur de cabinet du ministre Amadou Koné. Lanciné Bakayoko