Nous interpellons le chef de l'Etat, afin qu'il ramène à la raison, les individus qui veulent amener la politique au port de pêche. Qu'il sache que la politique est en train de tuer la filière thon. Nous sommes des opérateurs économiques et non des politiciens. Evitons que les efforts déployés par la direction générale du Port d'Abidjan pour rendre le port compétitif ne soit annihilée par certains comportements ! . Ces propos sont du collectif des mareyeurs en activité au port d'Abidjan, tenus le samedi dernier, au lendemain des échauffourées. Qui ont eu lieu lors du passage en force manqué (intervention de la capitainerie du port), d'un groupe de mareyeurs au port de pêche sur un bateau de faux thon. Ceux-ci ne disposant pas de documents pour s'approvisionner sur un bateau importé par certains mareyeurs. Ces ??insurgés'', arrêtés ont été relaxés plus tard. Le groupe de mareyeurs qui s'entretenaient avec la presse, le samedi dernier, a demandé aux autorités portuaires de tenir un langage de vérité. Plus de 90% des grossistes sont des Ivoiriens. C'est dangereux de paralyser chaque fois les activités. Tout cela peut faire fuir les cargos français, espagnols et autres qui approvisionnent les usines. Le vendredi dernier, le bateau sur lequel les autres voulaient monter de force, nous l'avons importé. Parce qu'ils se plaignaient du fait qu'étant donné que nous n'importions par les bateaux, ils pouvaient partager le contenu de toute cargaison. Nous importons et ils continuent de se comporter ainsi , déplore les mareyeurs grossistes. Quant aux auteurs du passage en force, leur attitude se justifie par le fait que les grossistes agréés qui opèrent dans le secteur, vont disparaître car la filière serait aux mains de personnes occultes qui ne permettent pas aux vrais acteurs, d'exercer librement leur activité. Elle serait également la chasse gardée de personnes qui n'ont aucun document fiable. Cependant, à en croire les mareyeurs grossistes, tout est fait dans les normes puisque la liste des mareyeurs agréés est établie selon la loi. Au lieu de porter des accusations, conseille la capitainerie du port, ?? les différentes parties gagneraient à s'asseoir autour d'une table pour trouver un terrain d'entente afin de ne pas compromettre l'avenir de la filière''.
JEA