vendredi 2 mai 2008 par Notre Voie

Le passage du Secrétaire général du FPI à Grand -Bereby a pris l'allure de retrouvailles familiales.
Dernière étape de la tournée du Secrétaire général du FPI dans le Bas-Sassandra, Grand-Bereby aura tenu toutes ses promesses, le dimanche 27 avril dernier. Mobilisation de population dans toutes ses composantes avec à sa tête le chef de terre Tehié, ambiance des grands jours et communion totale avec l'hôte du jour. Bref, Grand-Bereby a accueilli dans l'allégresse l'émissaire du FPI et du président de la République. Le peuple kroumen de cette belle cité balnéaire était d'autant plus heureux qu'il a reçu le porte-parole du FPI par des gestes forts éloquents. Vin de palme, cola, liqueur, chants guerriers, libation. Le tout assorti d'un gros bélier, symbole de puissance, et expression de son adhésion à la politique de Laurent Gbagbo. Revigoré, par ses marques d'attachement et d'honneur et de soutien sincère, Miaka Ouretto ne pouvait s'empêcher de rendre l'ascenseur à ses tuteurs du jour. Il a salué le peuple kroumen pour son sens de la patrie et de la dignité. Grand-Bereby représente pour le Secrétaire du FPI une ville repère. La raison, dira-t-il, c'est que Grand Bereby constitue un vivier pour le FPI qui y a puisé de vaillants militants de première heure et des cadres dynamiques.
Abordant le message de paix dont il était porteur, Miaka Ouretto a indiqué d'entrée de jeu, que la guerre est finie grâce au génie et à la sagesse de Laurent Gbagbo. Place maintenant aux élections qui marqueront la fin de la crise. Mais avant de donner les consignes claires pour aborder cette étape tout aussi cruciale que la gestion de la guerre, le Général? a rendu un hommage appuyé à tous les patriotes qui ont donné leurs poitrines pour défendre la patrie agressée. Au tableau d'honneur, figure en bonne place les guerriers kroumen dont l'appui aux forces de défense et de sécurité a été déterminant dans la défense de la région du Bas-Sassandra face aux assauts de la rébellion, armée par des bras impérialistes.
S'agissant des élections futures, le porte-parole du FPI a invité ses vis-à-vis à en mesurer toute la portée. Le 30 novembre (Ndlr : date de l'élection présidentielle), se joue le destin de la Côte d'Ivoire et des Ivoiriens. Il faut absolument éviter que le pays ne retombe dans les mains des gens sans programme, à la solde de l'extérieur et qui ont semé la désolation pendant qu'ils étaient au pouvoir?, a-t-il clamé.
Et Miaka d'indiquer la voie du salut : C'est Laurent Gbagbo qui va régler les problèmes actuels de la Côte d'Ivoire. C'est l'homme du moment, et il a fait ses preuves dans cette guerre qui lui a été imposée?. L'orateur s'est appuyé sur plusieurs exemples qui traduisent le courage et l'engagement de l'actuel chef de l'état pour la dignité de son peuple. Il a révélé notamment qu'au plus fort de la crise de novembre 2004, le président Gbagbo a refusé la voie de l'exil qui lui était proposée, préférant plutôt mourir s'il y a lieu au milieu des siens. Pour toutes les raisons et fort de la qualité du programme de gouvernement de son candidat, Miaka a demandé à tous ceux qui veulent le bonheur de la Côte d'Ivoire de choisir Laurent Gbagbo. Il a instruit spécialement les cadres du FPI de Grand -Bereby de prendre des dispositions pour que leurs parents aient les pièces administratives requises pour pouvoir participer au vote. Avant l'intervention du général?, les élus et responsables locaux du FPI ont affirmé la bonne santé de leur parti qui compte 20 sections placées sous la direction du fédéral Klé Laurent.






Junior Dekessan envoyé spécial

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