lundi 28 avril 2008 par Le Nouveau Réveil

Excellence Monsieur Aimé Henri Konan Bédié,
Président du PDCI-RDA,

Monsieur le Président, nous ne saurions nous adresser à vous sans saluer notre maman Henriette Konan Bédié qui, pour nous, est la mère idéale, pour avoir toujours été aux côtés de notre père que vous êtes, même dans les moments les plus difficiles.
Excellence, c'est avec une joie immense que la jeunesse de Soubré vous reçoit dans la cité de la NAWA. Et cette visite constitue pour elle une opportunité pour vous faire partager ses nombreuses difficultés depuis la zone rurale jusqu'en milieu urbain.
En effet, la jeunesse est confrontée à la paupérisation depuis votre départ brusque du pouvoir orchestré par des amateurs qui n'ont aucun sens de la gestion d'une nation.
Aussi, cette jeunesse est-elle livrée à elle-même et constitue-t-elle une proie facile pour les vendeurs d'illusion qui les utilisent à des fins égoïstes à cause du chômage qu'eux-mêmes ont rendu galopant.
Le problème majeur est la mévente de nos produits agricoles qui a favorisé l'exode rural, mais aussi accentué les difficultés des élèves et étudiants d'une part avec une formation au rabais et l'introduction du racket à l'école. D'autre part, les diplômés qui ne peuvent plus prétendre à un concours administratif si les parents sont pauvres ou ne font pas partie de la classe au pouvoir.

C'est pourquoi, Monsieur le Président, la jeunesse de Soubré est sortie massivement pour vous réserver un accueil digne de votre rang car elle place en vous tout son espoir et réalise que vous êtes l'homme de la situation, comme pour confirmer les propos du Président Félix Houphouët-Boigny : " Le vrai bonheur, on ne l'apprécie que lorsqu'on l'a perdu. " fin de citation. Oui, vous êtes le vrai bonheur, nous vous avons perdu et nous vous regrettons.
Excellence, nous voudrions terminer nos propos tout en vous rassurant que la jeunesse est plus que jamais déterminée à vous redonner le pouvoir qu'on vous a injustement arraché.
Sachez, Monsieur le Président, au soir du 30 Novembre 2008, il sera mis fin à un régime qui a montré toute son incompétence à gérer un pays respecté comme la Côte d'Ivoire.

Toutefois, Excellence, si d'aventure, ces incompétents qui ont trouvé pour slogan ''On gagne ou on gagne'' osaient mettre en exécution leur diktat et leur tricherie clairement exprimés dans ce prétentieux slogan, ils trouveraient sur leur chemin, une jeunesse déterminée à dire NON A L'IMPOSTURE.

Vive la jeunesse ivoirienne
Vive le PDCI-RDA
Pour que vive la Côte d'Ivoire.


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