vendredi 25 avril 2008 par Fraternité Matin

Les élèves du lycée moderne de Belleville de Bouaké ont protesté hier contre la mort de leur camarade Ouattara Sié, élève en 1ère A. il a été abattu dans la nuit de mercredi dernier. Pour dénoncer cet acte ignoble, les élèves du lycée moderne de Belleville ont refusé de suivre les cours hier matin. Ils se sont déportés dans la rue en délogeant sur leur passage ceux du collège Martin Luther King, de Bambi, Adventiste et du collège moderne TSF pour les obliger à se rallier à eux dans l'expression leur ras-le- bol. Ainsi en rangs serré, ils ont convergé vers la préfecture de police de Bouaké pour y rencontrer les Forces nouvelles. Auxquelles ils ont demandé de prendre toutes les dispositions nécessaires en vue de renforcer la sécurité au niveau de la ville de Bouaké. Avant leur arrivée en ce lieu, informés, M. Konaté Moussa, le président du comité des élèves et étudiants en zones centre nord et ouest et le directeur régional de l'Education nationale de Bouaké, M. Djeké Koffi s'entretenaient avec le commandant de la zone 3, le chef de bataillon Chérif Ousmane et ses plus proches collaborateurs. Au sortir de cette rencontre, le président du comité des élèves et étudiants en zones CNO a déclaré que les Forces nouvelles s'engagent à traquer les auteurs de ce crime odieux afin qu'ils répondent de leur acte. Il a annoncé à ses camarades que ses interlocuteurs ont décidé de prendre entièrement en charge les obsèques de leur défunt condisciple. C'est pourquoi, il a félicité tous les élèves pour leur mobilisation exemplaire et leur solidarité. Quant au commandant Chérif Ousmane, il a pris l'engagement de reprendre en main la sécurité au niveau de la ville de Bouaké. Afin de mettre définitivement hors d'état de nuire tous les malfrats qui écument la nuit tombée les domiciles des honnêtes citoyens. Cela passe, a-t-il dit, par les patrouilles nocturnes et la mise à la disposition de la population des numéros de téléphones à travers la Télévision notre patrie (TNVP) pour qu'à chaque instant de la journée et en cas de danger, elle puisse alerter le Poste de commandement opérationnel (PCO). Venu épauler son frère d'arme, le commandant Koné Zakaria a, au nom des Forces nouvelles, demandé pardon aux élèves de Bouaké pour la disparition brutale de leur camarade. Avant de dire qu'il est venu prêter main forte au commandant de la zone 3 pour que la sécurité soit désormais parfaite à Bouaké afin de permettre aux élèves, étudiants et toute la population de circuler en toute quiétude.




Adjé Jean Alexis
Correspondant régional

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023