Les membres du comité national de suivi des activités du Groupe intergouvernemental d'action de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme (Cnsa-Giaba) et de la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif) sont, depuis hier, en séminaire de formation. Cette rencontre ouverte hier en présence du directeur de cabinet du ministre de l'Economie et des Finances, Koffi Ahoutou, présente un intérêt majeur dans la mesure où elle couronne la mise en place du Centif après celle du comité national de suivi du Giaba l'année dernière. Qu'il s'agisse du directeur de cabinet du ministre de l'Economie et des Finances, du correspondant du Giaba en Côte d'Ivoire, Faustin Onozon, ou du directeur général de la Comptabilité publique et du Trésor, Mme Djédjé Mama, tous ont fait savoir, à la cérémonie d'ouverture, qu'ils attendent beaucoup des travaux de la session qui devront aboutir à la rédaction d'un document de stratégie nationale de lutte. Les enjeux de la lutte sont importants. Les différents intervenants ont insisté là-dessus, hier. Il s'agit surtout de créer un environnement économique empreint de confiance nécessaire à la protection des économies. D'où le plaidoyer de M. Ahoutou pour la mise à disposition de moyens conséquents pour l'action de lutte.
La Côte d'Ivoire, qui affirme ainsi son engagement dans la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme, ne peut que susciter le bonheur du directeur général du Giaba, Shehu Abdulay. Hier, il a abondamment félicité les autorités ivoiriennes pour leurs efforts. Il est surtout fortement impressionné par la vitesse avec laquelle le pays avance dans la mise en place des instruments de lutte. Aussi est-il convaincu que la lutte aura du succès en Côte d'Ivoire.
A Hala