lundi 18 février 2008 par Nord-Sud

L'aventure a eu le mérite d'être menée et ses initiateurs ont suscité de l'espoir avec Distrilibre.

Dans le milieu de la presse, le coût prélevé par Edipresse est jugé excessif. Une situation acceptée par les promoteurs de journaux privés à leur corps défendant

Mais depuis le 31 janvier 2008, la structure de distribution dénommée Distrilibre a fin à ses activités.

A sa création en mars 2005, elle distribuait les titres comme Notre Voie, le Matin, le Courrier d'Abidjan, le Temps. L'essentiel des organes proches du camp présidentiel.

A en croire une source proche de la structure défunte, Distrilibre éprouvait d'énormes difficultés pour recouvrer ses créances, accentuée avec la crise traversée par le quotidien Le Courrier . Et aussi des difficultés de fonctionnement.

Face à ce constat, Notre Voie est le premier qui a rompu les amarres pour renouer avec Edipresse, qui on peut le deviner boit du petit lait. Après maintes négociations, la première maison de distribution de journaux en Côte d'Ivoire a donné son accord. Nous avons accepté parce que Notre Voie a travaillé avec nous pendant 15 ans et a eu à réaliser des ventes importantes, un client non négligeable révèle un responsable de Edipresse.

Cet exemple est suivi par Le Temps très proche du Fpi le parti au pouvoir.

Sur les cendres de Distrilibre, va naître une nouvelle maison du nom de Côte d'Ivoire distribution , qui selon des indiscrétions serait la propriété de Charles Blé Goudé, figure de proue de la galaxie patriotique.

Pour mener à bien cette nouvelle aventure, il aurait racheté les locaux de Distrilibre.

Une bouée de sauvetage pour les anciens travailleurs de la défunte société de distribution.

Et déjà Côte d'Ivoire distribution a deux organes dans sa besace à savoir Le Matin et le tout nouveau titre né après la crise au Courrier? baptisé Le Quotidien de Stéphane Kipré.





M.D

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