lundi 18 février 2008 par Fraternité Matin

A la suite du communiqué diffusé par le ministre de l'Agriculture, le 7 février dernier, demandant la réhabilitation des dirigeants débarqués, M. Edoukou Angoua, président du conseil d'administration de la BCC, élu le 28 décembre 2007, a accepté de céder son poste à Tapé Doh. Il le dit clairement dans une lettre adressée au ministre, le 15 février dernier. Raison avancée de cette disposition d'esprit, il veut être en phase avec la volonté du Chef de l'Etat de ramener la sérénité dans la filière. Mais avant, M. Tapé Doh devra renoncer aux procédures fallacieuses qu'il a initiées. L'ex-PCA et ses partisans devront demander leur réintégration à l'Anaproci dirigée par Henri Amouzou. Une lettre d'excuse devra accompagner cette demande. La procédure de réhabilitation passera par sa désignation par l'Anaproci comme membre du conseil d'administration de la BCC. Puis une assemblée générale de la BCC se réunira conformément à l'article 19 des statuts pour le nommer officiellement. Et enfin, au cours d'une réunion du conseil d'administration, Edoukou Angoua ? il le dit lui-même ? cédera son poste à Tapé Doh. Si l'ex-PCA a des chances de retrouver son poste, les choses ne semblent pas aussi évidentes pour l'ex-directeur général, Tanoh Kassi. Pour avoir posé des actes jugés répréhensibles par ses détracteurs, l'équipe d'Edoukou Angoua ne souhaite plus le réintégrer. Elle maintient M. Fabrice Etté au poste jusqu'à la désignation d'un autre directeur général par appel à candidatures. Autre réaction du PCA, banque de la BCC, la Standard Shartered, pour exiger d'elle qu'elle remette le chéquier de la structure au DG intérimaire, Fabrice Etté, au risque d'être poursuivie en justice.

Alakagni Hala

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