vendredi 15 février 2008 par 24 Heures

Le Directeur de cabinet du Secrétaire Général des Forces Nouvelles le Colonel major Sinima a animé une conférence de presse dans la matinée du 14 février 2008, dans les locaux du Secrétariat Général des Forces nouvelles.

L'objectif de cette conférence de presse, selon le Colonel Major, est de faire le compte rendu de la mission effectuée dans les zones CNO du 24 janvier au 07 février dernier dans le but non seulement de présenter le nouveau cabinet mais également d'expliquer les accords politiques de Ouagadougou, les événements de fin d'année 2007 à Bouaké et faire le point au niveau de l'école et de la facturation CIE /SODECI .
Nous avons apporté à nos frères les versions réelles des faits, nous leur avons expliqué les réactions des jeunes par rapport au problème de facturation, la descente des soldats dans les rues et les manifestations des Dozo a affirmé le conférencier.
Et d'ajouter que les cassettes incriminant IB dans sa tentative de déstabilisation des FN et l'Etat de Côte d'Ivoire ont été distribuées dans les 14 localités visitées en vue d'informer les populations sur la véracité des faits.
Le Directeur de cabinet a ensuite indiqué que les populations, vu la nouvelle restructuration du cabinet qui prend en compte tous les secteurs d'activités, ont salué le secrétaire général des FN pour cette initiative.
Les populations, selon le Colonel Bamba Sinima, ont toutes adhérer à l'accord politique de Ouagadougou (Apo), accord qui prend en compte les véritables aspirations des populations.
S'il est appliqué jusqu'à son terme, l'Accord politique de Ouagadougou résoudra beaucoup de préoccupations des ivoiriens notamment l'Identification, la formation d'une armée républicaine ivoirienne, le droit de vote et d'éligibilité, les élections libres et transparentes a-t-il souhaité.
L'éducation en zone Cno a été un point largement débattu dans l'ensemble de sa tournée.
Le Directeur de Cabinet a affirmé que beaucoup de perturbations constatées ont été partagées avec les populations en occurrence la mauvaise gestion des cotisations des parents d'élèves à la Coges et le fait que certains chefs d'établissements veulent extirper des rangs des professeurs les enseignants volontaires.
Certains Coges ont stimulé des cotisations exorbitantes et extraordinaires incomprises par les élèves et les parents d'élèves a t-il indiqué avant d'expliquer que les cotisations des Coges sont destinées à la prise en charge des enseignants volontaires qui ne sont pas encore pris en compte par l'Etat de Côte d'Ivoire et de relater la contribution manifeste des enseignants volontaire pour faire front au génocide intellectuel qui guettait les élèves des zones CNO dès le déclenchement de la crise.
Le conférencier a pour la circonstance divulgué certains résultats pour étayer ses convictions sur le rôle essentiel qu'ont joué les enseignants volontaires dans les zones CNO.
Pendant l'année scolaire 2006-2007, le taux de réussite au BEPC en zone CNO a été supérieur à celui des zones gouvernementales.
La Direction régionale de Korhogo a été classée première au plan national .
S'agissant du paiement des factures Cie-Sodeci, il a été constaté une diversité de coupons ne respectant aucune règle d'une localité à une autre.
Le fait poignant constaté dans la totalité des villes visitées, c'est le rejet systématique des compteurs prépayés de la part des populations.
A ce niveau, le directeur de cabinet des Forces nouvelles a promis rencontrer à Abidjan, les responsables hiérarchiques au plus haut niveau de la compagnie Cie-Sodeci pour harmoniser les données glanées ça et là lors de sa tournée en vue d'une résolution définitive.
Le dernier point abordé par le conférencier est la filière anacarde.
Le directeur de cabinet s'est appesanti sur la fluctuation sans contrôle des prix dans ce secteur au mépris des souffrances des populations.
L'année dernière, au démarrage de la campagne, le prix de l'anacarde de 150FCFA/Kg bord champ avait été défini par l'Etat.
Nous avons constaté deux mois après que les acheteurs acquéraient le produit a vil prix soit à 50FCFA pour tomber à 25 FCFA/le kg à la fin de la campagne a fustigé l'émissaire du Secrétaire général des Forces nouvelles.
Les populations de cette filière, aux dires du Colonel Bamba Sinima, ont ressenti cette situation comme un coup de massue sur leur tête .
Les populations, en conséquence, demandent au Premier ministre, leur seul et dernier espoir de les aider à revaloriser la filière.
A cet effet, un séminaire de réflexion sur la filière anacarde-coton dont la restitution des résultats est en attente a été organisé à Korhogo.
Pour conclure, le directeur de cabinet a exhorté les uns et les autres à accompagner le processus de sortie de crise dicté par l'accord politique de Ouagadougou.


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