Plus de 20.000 candidats assiègent l'école de police depuis le début du mois de janvier 2008 pour passer la visite médicale du concours direct d'entrée au CAFOP. Un vrai parcours du combattant pour ces jeunes filles et jeunes gens qui bravent chaque jour les intempéries. En file indienne à l'extérieur et l'intérieur de l'école de police, ils attendent assis ou debout leur passage aux différentes étapes de l'opération. Les examens médicaux, organisés par la Direction de la mutualité et des ?uvres sociales en milieu scolaire, portent sur l'ORL, la biologie, la radiologie et un examen clinique. Au niveau de l'ORL qui est une étape importante, les médecins cherchent à détecter les problèmes d'audition, de diction et de la vue. Concernant la biologie et la radio, les prélèvements de sang et autres examens permettent de dépister les maladies cardiaques, le diabète et bien d'autres. Faustin Koffi, directeur de la mutualité et des ?uvres sociales du ministère, a expliqué que l'opération menée auparavant dans toutes les localités de la Côte d'Ivoire, a été délocalisée, ces dernières années, à Abidjan pour permettre une meilleure organisation et surtout une bonne maîtrise du processus. Il se trouve que dans l'effectif des fonctionnaires de Côte d'Ivoire qui souvent sont déclarés inaptes à la profession, il y a un nombre élevés d'enseignants. Il est donc important pour nous de chercher à savoir ce qui explique les problèmes de santé de notre personnel , a-t-il indiqué. Selon lui, les examens médicaux ne vont pas servir à éliminer les candidats, mais plutôt à corriger les maladies apparentes ou à faire un suivi médical. Dans tous les cas, nombreux sont ceux qui soutiennent que la visite médicale est une occasion pour le ministère de faire des tests du VIH-Sida. Ce que dément énergiquement M. Koffi. Pour sûr, il faut savoir que le taux de prévalence du VIH-Sida est très élevé dans le milieu enseignant.
Bernadette Bah