jeudi 7 février 2008 par Fraternité Matin

L'atelier de validation des textes portant réforme du droit d'auteur en Côte d'Ivoire, organisé par le ministère de la Culture et de la Francophonie et le Bureau ivoirien du droit d'auteur (Burida), qui s'est tenu mardi et mercredi, à Abidjan a fait ressortir deux points positifs. En effet, à l'ouverture, le ministre Augustin Kouadio Komoé de la Culture et de la Francophonie s'est félicité du management opéré par l'administration provisoire et le Bureau national d'études techniques et de développement (Bnetd), sous son impulsion. Il a annoncé, entre autres, que le Burida a opéré une véritable embellie en faisant passer les recettes de 20 millions FCFA par mois à plus de 100 millions FCFA. Et, le ministre d'y voir que le personnel est à nouveau motivé, les sociétaires rassurés et la situation stabilisée alors que la société était au bord de la liquidation. Les deux avant-projets de décrets soumis à la réflexion pour adoption, à la centaine de participants issus de la quarantaine de syndicats, associations et organisations corporatistes sectorielles des auteurs, créateurs et interprètes, et des experts, ont été adoptés en dépit de l'opposition d'un groupuscule d'artistes chanteurs qui manifestaient dans les environs. L'un porte sur la Réforme du Burida et l'autre sur la Création de la Maison d'aide sociale aux auteurs des métiers d'art de Côte d'Ivoire (Masaci). Concernant le premier, en rapport avec le statut du Burida, le ministre révèle que le statut associatif qu'il avait depuis 1981 a montré ses limites et qu'il fallait travailler à ce que le nouveau texte lui confère un statut de société civile de type particulier placée sous la tutelle du ministère de la Culture.




Rémi Coulibaly

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