mercredi 6 février 2008 par Notre Voie

Dès notre installation, mon équipe et moi avons constaté un fort taux de pauvreté dans le département, la baisse des productions de la filière café-cacao due, entre autres, au vieillissement des vergers. nous avons donc décidé d'introduire dans le secteur agricole de la région, l'hévéaculture?, souligne Jean-Claude Gnagra, président du conseil général. En vue, selon lui, de donner un souffle nouveau au secteur agricole et à l'économie dudit département. Aujourd'hui, on peut dire que nous avons eu raison. Parce que nous sommes débordés par les demandes?, révèle-t-il. En tout cas, le projet, sous la forme d'une convention de travail signée en 2004 entre la SAPH (Société africaine de plantations d'hévéas) et le conseil général du département de Lakota, connaît aujourd'hui un réel engouement au sein de la population. Surtout chez les jeunes et les déscolarisés. D'autres projets ont été réalisés. Il s'agit de la construction, l'achèvement, la réhabilitation des centres de santé ou de logements pour le corps médical à Zokolilié (11 325 700 FCFA) et (1 641 150 FCFA), à Djimon (7 594 775 FCFA), à Niakobloagnoa (11 565 475) FCFA, à Kouassililié (47 448 225 FCFA, à Gagoré (109 002 165 FCFA) et 34 696 795 FCFA. Concernant le dispensaire de Djimon, l'équipement médical, acheté au coût de 10 730 000 FCFA, n'est pas encore livré. Selon le président Gnagra, des aides soignants et des ambulanciers vont être bientôt formés. Et une fois opérationnels, ils exerceront, grâce au conseil général, dans les formations sanitaires du département. En 2002, l'on comptait dans le département, 1 hôpital général (Lakota) ; 15 dispensaires (Lakota/Zikisso), 5 maternités (Lakota/Zikisso) et 1 centre de santé urbain (Zikisso).

Ibo Cheich Oumar

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