vendredi 1 février 2008 par Le Patriote

La grève de 72 heures du Syndicat national des enseignants du Primaire public de Côte d'Ivoire (SNEPPCI), déclenchée le 28 janvier dernier est jugée inopportune par le ministère de l'Education nationale. Ce département ministériel s'est réjoui du fait qu'elle n'a été suivie qu'à 3 % . Hier jeudi, le coordonnateur général de l'inspection générale du ministère de l'Education nationale, NDri Kouassi, a tenu une conférence de presse pour éclairer l'opinion nationale sur cette affaire. Il a indiqué que les négociations engagées entre le ministère et les différents syndicats primaires publics n'étaient pas rompues. Les enseignants n'avaient pas de raison de rentrer en grève avant la prise des arrêtés d'application , a relevé M. n'Dri. Il a précisé qu'après la signature du décret, seuls les arrêtés d'applications peuvent permettre de répondre à certaines des préoccupations des enseignants du primaire. Nous les invitons à un dialogue constructif pour rédiger des textes répondant à leurs aspirations , a lancé le coordonnateur général. Faisant remarquer que certains syndicats tel le MIDD a déposé un document comprenant leurs différentes réflexions. Qui seront exploitées selon lui dans la rédaction des arrêtés. La grève de la fédération nationale des établissements d'enseignement privé laïc de Côte d'Ivoire (FENPLACI) n'a pas été occultée. N'Dri Kouadio a invité les fondateurs à faire des sacrifices pour la reprise des cours.
Anzoumana Cissé

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