jeudi 31 janvier 2008 par Le Temps

Vingt quatre heures après son arrêt de cours observé par les membres du syndicat national de l'enseignement primaire public de Côte d'Ivoire (SYNEPPCI) le lundi 28 janvier, en guise de protestation contre le décret portant sur le profil de carrière des enseignants, le SYNEPPCI a décidé au cours d'une Assemblée générale extraordinaire tenue hier, à la bourse du travail de Treichville, de suspendre le mot d'ordre d'arrêt de cours du 28 au 30 janvier jusqu'au terme des négociations engagées entre les ministères de la fonction publique de l'Emploi celui de l'Education nationale et l'ensemble des syndicats de l'enseignement primaire depuis le 24 janvier. Les 112 sections qui ont participé à cette rencontre, ont demandé à l'unanimité au bureau national d'opter pour le dialogue qui est déjà ouvert avec leurs ministères de tutelle. La secrétaire nationale, Doumbia Salimata, tout en se pliant à la proposition de l'assemblée, a fait le bilan du mot d'ordre observé le lundi dernier. Selon elle, la grève a connu un véritable succès malgré les pratiques d'intimidations dont certaines de leurs camarades ont été victimes. Ces pratiques qu'elle attribue aux militants du MIDD de Mesmin Komoé qui, selon Doumbia Salimata, a été formé par le SYNEPPCI. " C'est le MIDD seul qui croit qu'il peut mener le combat. Avec ces jeunes, je ne sais pas quelle est leur nouvelle mentalité. La majorité des instituteurs se trouve dans le SYNEPPCI ", a déclaré la secrétaire Salimata. Le SYNEPPCI a appelé ses membres à reprendre les cours, ce matin.
Zéré de Mahi

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