jeudi 24 janvier 2008 par Le Nouveau Réveil

Plaider pour la réactualisation des textes qui régissent leur domaine d'activité. C'est entre autres l'un des objectifs visés par le déjeuner de presse organisé le mercredi dernier par l'Union nationale des entreprises de télécommunications (UNETEL). M. André Apété, directeur délégué de l'union, tout en reconnaissant que le secteur de la communication octroie près de 6% du PIB à l'économie ivoirienne, ne manque pas de noter que cela pourrait être amélioré si toutefois les textes en vigueur sont actualisés et tiennent compte des enjeux actuels. Admettant que la télédensité est basse en Côte d'Ivoire par rapport à certains pays d'Afrique, l'orateur a relevé que ces dernières années "nous avons fait des pas de géant. Et continuerons de le faire, car depuis ces 10 dernières années, c'est plus de 1200 milliards d'investissements effectués". Qui, toutefois, poursuit-il, doivent participer à l'amélioration de la qualité du service, même si pour l'heure bien de reproches peuvent être observés. S'agissant de "l'affaire Alink" relative aux rayonnements non ionisants qui a défrayé la chronique, M. Apété l'a traitée "d'affaire d'analphabétisme". Pour lui, l'union qui fait partie de structures de régulation ne pourrait exercer sans être interpellée si toutefois elle installait des antennes néfastes à la vie humaine. Tout compte fait, soutient-il, un séminaire organisé par l'ATCI au mois de novembre dernier l'a aussi indiqué.

Paterne Ougueye Yves

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