Les grades des Forces Nouvelles ont été reconnus le mardi dernier à Ouaga L'information a été livrée hier à Bouaké par le porte parole des Forces Nouvelles M. Sidiki Konaté. C'était au restaurent l'oriental au cours d'un séminaire de sensibilisation sur les accords de Ouaga.
Le problème des grades il plait à Dieu a été réglé avant-hier (mardi) à Ouagadougou.
Les grades des Forces Nouvelles ont été reconnus.
Les Forces Nouvelles auront dans la future armée des éléments.
C'est-à-dire nous aurons une partie des Forces Nouvelles dans la futur armée et c'est pas moins de 5000 .
C'est le ministre Sidiki Konaté qui a livré cette information au cours de sa communication au séminaire de sensibilisation qui avait pour thème ?'le processus électoral et le regroupement des accords de Ouagadougou''.
Il a ajouté par ailleurs qu'en plus de cet effectif, seront pris en compte les anciens soldats des Fanci qui ont rejoint les Forces Nouvelles depuis le 19 septembre 2002, de même que les 600 recrus de l'ex-rébellion formés grâce aux accords de Pretoria pour rejoindre la police et la gendarmerie nationale après la crise.
Donc on aura un effectif très lourd dans la future armée.
Ceci est une garantie pour nous, parce que beaucoup de nos parents pensaient que, quand on dit réunification que c'est l'armée du sud qu'on va envoyer ici , a indiqué le porte parole des Forces Nouvelles.
Notons que ce séminaire auquel le ministre du Tourisme et de l'Artisanat a pris part a été initié par l'ONG Organisation pour la justice et les ?uvres humanitaires dont le président est M.
Sidibé Alassane.
Celui-ci dans son exposé, a expliqué que ce séminaire a été organisé à l'attention des leaders de la communauté musulmane dont les imams pour leur permettre de mieux connaître les accords de Ouagadougou afin de pouvoir sensibiliser leur communauté sur cet accord politique qui va conduire le pays vers la sortie de crise.
Il y a eu également une seconde communication dont le thème était ?'la cohésion sociale : Quel apport de la communauté musulmane dans le contexte des accords de Ouagadougou ? Ce thème a été développé par l'imam Ismaël Boité, Moussa Doumbia et Mamadou Koné.
Dénis KONE à Bouaké