vendredi 18 janvier 2008 par Le Matin d'Abidjan

Nous ne dressons pas un procès contre le FPI, nous sommes des gbagboïstes, et nous avons fait connaître l'existence de notre courant au président du FPI Pascal Affi N'Guessan . Ces propos sont de Zabié Jean Claude, le président du mouvement de rémobilisation des sacrifiés et frustrés du Front populaire ivoirien (MRSFPI). L'initiateur de ce mouvement, qui a animé une conférence de presse hier à Yopougon, dit faire une autocritique constructive pour permettre à la direction du FPI de retrouver la symbiose entre elle et les militants de base du parti qui grognent ces derniers temps eu égard à certains comportements des cadres et élus du parti. Militant convaincu du FPI et secrétaire de section de son parti aux Etats-Unis à Philadelphie, depuis 1987, Zabié Jean Claude dit être rentré au pays depuis 2005 pour servir sa famille politique. Après 2 ans de constat fait au sein du FPI, qui ferme l'?il sur sa réelle politique socialiste prônée autrefois, il faut apporter sa contribution au parti afin de remobiliser certains sacrifiés et frustrés du FPI. C'est pour, dit-il, apporter un souffle nouveau, un espoir à nos militants qui ne se retrouvent plus, faute de communication et d'opportunité d'affaires que nous avons pris notre bâton de pèlerin pour aider notre parti. Nous devons travailler afin que cette cassure qui est survenue entre les militants de base et la direction du parti soit réparée. Nous revendiquons en ce moment 4000 adhérents et d'autres se manifestent tous les jours pour gonfler cet effectif , a dit le conférencier. Le président du MRSFPI pense que ces militants frustrés ont besoin d'un encadrement. C'est une philosophie que prône Zabié Jean Claude qui pense qu'en politique, pour se maintenir au pouvoir, il faut songer à ce que certains militants ne désertent les rangs.

G.R



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