La paix des braves. Les deux ennemis ont fini, à l'initiative du ministre de la culture et de la francophonie, Kouadio Komoé Augustin, par fumer le calumet de la paix. Mercredi matin, invités d'Onuci Fm, Armand Obou Gérard, Administrateur provisoire du burida (bureau ivoirien du droit d'auteur) et Gadji Céli Saint-Joseph, président de l'Union nationale des artistes de Côte d'Ivoire ( Unartci) se sont empoignées verbalement sur les ondes. Ils venaient ainsi de porter au grand jour la guerre larvée qu'ils se livraient autour du burida depuis quelques mois. Quelques instants après l'émission, le ministre Komoé décide de prendre le taureau par les cornes. Il convoque immédiatement les deux protagonistes à son cabinet situé au 22ème étage de la Tour E, cité administrative au Plateau. Là, il les invite à un dialogue direct . Ils nous a laissés tous deux discuter face à face. Chacun a vidé son c?ur et on s'est dit ce qu'on devait de se dire , souffle Gadji Céli, tout en refusant de révéler le contenu exact de leurs échanges. Toutefois, rassure t-il, on a vidé le contentieux et on s'est compris. Désormais le Burida et l'Unartci sont en phase . Selon des indiscrétions, le ministre Komoé aurait exhorté ses deux visiteurs à accorder leurs violons. De même, il les a vivement encouragés à travailler ensemble pour l'épanouissement des artistes. Bien plus, il a assuré qu'une Assemblée Générale élective du Burida se tiendrait d'ici fin février 2008, histoire de doter la structure, enfin, d'un Conseil d'administration. Une commission travaillerait, d'après notre source, sur les nouveaux textes qui régiront le burida.
Y. Sangare