mercredi 16 janvier 2008 par Le Rebond

Le jeudi 24 janvier prochain, les principaux acteurs de la vie politique ivoirienne se rendront dans la capitale burkinabé dans le cadre de la 2ème réunion du comité du cadre permanent de concertation (Cpc). A cette réunion, l'expertise des deux principaux leaders de l'opposition sera sollicité par le facilitateur dans le règlement de la question des ??grades Soro''. Ouagadougou, la capitale burkinabé abritera le 24 janvier prochain la deuxième réunion du cadre permanent de concertation (Cpc). Cette réunion, sera l'occasion pour Laurent Gbagbo, le chef de l'Etat ivoirien, Guillaume Soro son premier ministre, Alassane Dramane Ouattara et Henri Konan Bédié, les deux principaux opposants ivoiriens, de parler autour d'une même table, de la crise ivoirienne, autour du facilitateur Blaise Compaoré. De tous les problèmes qui minent le processus de paix, seule la question des ??grades Soro'' n'a pas encore trouvé de solution. L'identification, la liste électorale, le désarmement, le redéploiement de l'administration sont autant d'étapes entamées depuis quelques semaines maintenant. Mais pour les grades des éléments des forces armées des forces nouvelles (Fafn) rien n'a été officiellement entrepris. Même si de par son comportement, le chef de l'Etat ivoirien Laurent Gbagbo a semble-t-il accepté les ??grades Soro'', toujours est-il que le dossier doit être réglé par le facilitateur Blaise Compaoré comme l'ont voulu les états majors des deux armées belligérantes à Yamoussoukro. La prochaine réunion du Cpc sera donc l'occasion pour régler ce problème sensible. Et à cette rencontre, Alassane Ouattara, le président du Rdr et Henri Konan Bédié, le président du Pdci-rda, seront consultés sur cette question importante pour diverses raisons. La première raison est que ces deux personnalités se distinguent par leur sagesse et leur clairvoyance politique, et la seconde est que, ces derniers sont les futurs successeurs de Laurent Gbagbo à la tête de l'Etat de Côte d'Ivoire. Par conséquent, du fait qu'ils hériteront certainement dans l'exercice du pouvoir, de la question des grades, leur avis sur ce problème est plus que déterminant. Et ça, le facilitateur Blaise Compaoré l'a compris.

Api Ahissan

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