Soro Kanigui, le délégué des Forces nouvelles à Korhogo, représentant le Premier ministre Soro Guillaume, a procédé le samedi 12 janvier dernier à la place de l'indépendance, à l'ouverture de la quatrième édition du FESACKO (Festival sportif, artistique et culturel de Korhogo) placée sous son haut patronage, co-parrainée par Amadou Gon et Konaté Sidiki, respectivement ministres de l'Agriculture et du Tourisme et de l'Artisanat et co-présidée par N'Golo Fatogoma, président du Conseil général et le commandant Fofié Kouakou. Dans son allocution, Eric Ouattara, président de l'Union de la jeunesse communale (UJCK), initiatrice dudit festival qui vient sortir Korhogo de sa léthargie culturelle pour renouer avec les grands moments de festivité qu'on lui connaît, a défini cette manifestation sous plusieurs angles. C'est d'abord, pour lui, la manifestation par excellence qui aujourd'hui valorise le mieux le riche patrimoine culturel sénoufo dont la diversité devrait à n'en point douter faire de la région une des régions touristiques les plus prisées. Malheureusement, a-t-il déploré, cette culture souffre de son manque de promotion. Il l'a aussi définie comme un facteur de rapprochement et d'union sans distinction entre les fils et filles des villages participants. Car, explique Eric Ouattara, les éditions passées ont vu l'implication des fils des différents villages qui ont soutenu moralement et matériellement les groupes concurrents en vue de leur permettre d'occuper un rang honorable. Enfin, il a présenté le FESACKO, initié aussi pour permettre aux différents villages d'affiner leurs pas de danse et même d'en créer, comme étant la manifestation la plus adaptée à la vie des populations en majorité rurales. Les différentes phases, explique-t-il, se déroulent les dimanches pour permettre aux participants de vaquer à leurs occupations tout en participant au festival. C'est cela qui explique que le festival dure des mois. Cette quatrième édition prendra fin le 30 avril prochain. Soit une durée de trois mois et demi. Vu ses différents intérêts, Eric Ouattara lance un appel solennel et pressant aux fils et entités de développement de la région et aux opérateurs économiques afin qu'ils apportent leur soutien au FESACKO qui reste de nos jours le seul véritable organe de promotion et de valorisation de (leur) riche et valeureux patrimoine culturel. Le budget de cette quatrième édition est de 23.908.500 F. Le FESACKO est une biennale initiée par l'UJCK en 2002. Il se déroule sous la forme d'un concours de danse (balafon, boloï, djéboloï, danse de forgeron) entre les différents villages. La précédente édition a permis de révéler au public le boloï de Waraniéné qui est actuellement le groupe vedette le plus sollicité. Pour cette édition, il est prévu une élection miss traditionnelle dont les candidates sont présentées par les différents villages concurrents. Il est aussi prévu une quinzaine commerciale, touristique et gastronomique. Pour le sport, il est annoncé un tournoi de football, une course cycliste, un Mob cross et un cross populaire.
Martial Niangoran
Correspondant régional
En coulisse
Bibliothèque. Dans le cadre de la redynamisation de sa politique de réhabilitation, la Bibliothèque nationale de Côte d'Ivoire recevra demain dans ses locaux au Plateau, un important lot d'ouvrages émanant du Service français de coopération et d'action culturelle.
Télémarketing. Mercredi au Sofitel, aura lieu la cérémonie de lancement d'Akwaba Line, un centre d'appels spécialisé dans le traitement et la diffusion de l'information administrative, médiatique, marketing et didactique par voie téléphonique.