lundi 14 janvier 2008 par Fraternité Matin

Face aux difficultés qui assaillent nos établissements, la FENEPLACI (), conformément à la résolution prise par l'assemblée générale extraordinaire du 5 décembre 2007, a décidé en sa séance du 9 janvier 2008, d'ordonner la fermeture de tous les établissements secondaires d'enseignement général et technique . Telle est la substance de l'avis de fermeture en date du 10 janvier, déposé sur le bureau du ministre de l'Education nationale et qui prend effet mercredi. 400 000 élèves seront frappés par cette mesure dont 130 000 affectés de l'Etat.
L'expliquant samedi, au cours d'un point de presse, le secrétaire général adjoint de la Fédération nationale des établissements d'enseignement privé laïc de Côte d'Ivoire, M. Tiémoko Gohidé, a indiqué qu'elle est la conséquence du peu d'intérêt des décideurs aux multiples démarches et correspondances de la fédération en vue d'obtenir le règlement des sommes qui lui sont dues par l'Etat. Ces impayés se chiffrent à un total cumulé de 52,725 milliards dont 9,367 milliards pour la seule année scolaire 2006-2007. La Feneplaci, dans la correspondance adressée au ministre Gilbert Bleu-Lainé, fait savoir que cette mesure de fermeture restera en vigueur jusqu'à la satisfaction totale de (ses) justes revendications , à savoir le paiement de tout ce qui lui est dû dont 16,358 milliards au titre des passifs de 2001 à 2007. Nos établissements conventionnés sont d'ores et déjà en essation de paiement, ils sont harcelés et menacés de fermeture par les services de l'Etat (Impôts et CNPS) alors que celui-ci n'arrive pas à honorer ses engagements vis-à-vis de nous, et demeurent en permanence sous la menace de grèves d'enseignants et d'élèves mécontents de leurs conditions de vie et de travail , se lamente la Feneplaci qui en appelle à des mesures urgentes de sauvetage de l'enseignement privé laïc. Seule une médication de choc peut soigner ce malade dont le traitement est constamment retardé et dont le développement du mal a atteint la phase terminale , indique la Feneplaci qui, selon son secrétaire général adjoint, aura vainement tenté, huit mois durant, d'attirer l'attention des autorités sur la situation critique et injuste qui lui est faite.




E. Kodjo

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