Ejecté de la présidence du conseil d'administration de la Bourse café cacao (BCC), Tapé Doh Lucien continue de résister. La dernière sortie du "vieux" a d'ailleurs montré son insubordination à la décision des producteurs qui ont eux-mêmes opéré le changement. C'est donc un Tapé Do qui, à la surprise générale, a annoncé les prix des produits en ce qui concerne la petite traite café-cacao (janvier-mars). Alors que cette responsabilité en réalité revenait à la nouvelle équipe. Celle de M. Edoukou Amangoua. Mais que non ! Tapé Do, qui n'a jamais accepté ce changement, a depuis le 28 décembre, date de la désignation du nouveau PCA, crié haut et fort que seul un autre décret du président de la République peut le faire partir. Mais cette signature malheureusement ne vient pas pour libérer les producteurs. Du coup, la BCC se retrouve dans la situation de la poste de Côte d'Ivoire il y a quelques mois. Des perturbations du fait d'un bicéphalisme inutile. On sait aujourd'hui ce que la Poste a créé comme désagrément à ses clients. On sait également les pertes qu'elle a enregistrées en matière de fonds. La BCC n'est pas loin de connaître le même sort. Bien évidemment, si M. Tapé Do continue de défier les nouvelles autorités sous le prétexte d'un soutien du régime. La bourse est donc en danger. L'économie du pays également.
Djè K.M