samedi 12 janvier 2008 par Le Temps

L'Administrateur provisoire du Bureau ivoirien des Droits d'Auteur (BURIDA) a présenté, hier, au siège de ladite structure, le système d'automatisation et de gestion des droits d'auteur. Il en a profité pour faire mention de sa détermination à faire appliquer la loi malgré l'appel au boycott de l'Union nationale des Artistes de Côte d'Ivoire.

"Le BURIDA entend faire appliquer la loi ; et elle sera appliquée. Gadji Celi, le président de l'UNARTCI, n'a pas le droit de demander aux espaces sonorisés (maquis) de verser des droits d'auteur au BURIDA. Notre Conseil juridique se charge du dossier () D'ailleurs, lui-même étant responsable d'un maquis, il a été sommé, récemment par notre conseil de payer ses droits. Et il le paiera " Tels sont, en substance, les propos tenus, avec fermeté, par l'Administrateur provisoire du BURIDA, M. Armand Obou, hier, à l'occasion de la présentation officielle du Système de gestion automatique nouvellement mise en place à sa demande. Le disant, il manifeste sa ferme intention d'appliquer la loi qui régit la structure qu'il dirige. Selon lui, un sociétaire et un leader d'opinion de la trempe de Gadji Celi ne devrait pas agir ainsi. Le bras de fer entre lui et l'ex-footballeur devenu chanteur ne fait que commencer, pourrait-on dire. Dans sa détermination à mettre de l'ordre et gérer dans la transparence les " biens " des artistes ivoiriens, il n'entend rien faire au hasard. C'est pourquoi, pour juguler la fraude qui a depuis longtemps droit de cité au sein de la structure dont il a désormais la charge, il a mis sur pied un instrument moderne pour montrer la clarté de sa gestion. Ainsi, en présence des responsables des Associations et syndicats des artistes de tout genre, il a présenté le Système d'automatisation et de gestion des droits d'auteur. Les principales fonctions dudit système sont multiples. Il permet, entre autres, de partager la base de donnée Documentation depuis le réseau internet, de gérer de façon scientifique les droits des sociétaires du BURIDA et des artistes étrangers. De permettre aux espaces sonorisés (maquis, bars, restaurants, hôtels de suivre leurs règlements via une interface Web, de permettre aux ayants droit de consulter leurs soldes depuis le réseau Internet. Cette autre balise a permis la numérisation de plus de 40 mille ?uvres. Quatre mille sociétaires ont été répertoriés. En clair, ce système nouveau donne plus d'efficacité à la Direction d'exploitation. Pour le bonheur des artistes dans toute leur généralité.

Eugène Djabia

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