lundi 31 décembre 2007 par Le Jour

Chers compatriotes, Dans quelques heures seulement, les lampions de l'année 2007 vont s'éteindre pour donner naissance à une année nouvelle, 2008. Il est indiqué de faire un arrêt ce jour-là pour se rappeler au bon souvenir de tous ceux que l'on aime et leur adresser des v?ux de bonne santé et surtout pour que l'année nouvelle soit meilleure à celle qui vient de s'écouler. Mais les v?ux exprimés, s'ils ne doivent pas être une simple formalité, doivent nous rappeler les événements du passé récent. Or, 2007 a été, comme celles qui l'ont précédée, une autre année de déception, même si quelques espoirs ont pu naître du côté politique avec les accords de Ouagadougou. A la vérité, les Ivoiriens sont partagés entre la déception et l'espérance. Aujourd'hui, notre pays est menacé par la pauvreté la plus criarde, la maladie, la violence et 1 "insécurité- L'Ivoirien, de l'aveu même de ceux qui nous dirigent, ne peut plus manger à sa faim et ceux qui peuvent faire trois repas par jour se comptent sur le bout des doigts. La Banque Mondiale elle-même a estimé que l'Ivoirien moyen dispose de moins de 500 francs pour sa ration quotidienne. Notre agriculture qui, hier était florissante et constituait un modèle pour la sous- région, est devenue, aujourd'hui, l'ombre d'elle-même. L'oisiveté et le découragement ont dès lors gagné nos jeunes dans les villages et les campements et, alors que le PDCI-RDA, avait mis en place une véritable politique d'installation des jeunes, l'exode rural qui était en train d'être résorbé, a repris de plus belle. L'école n'existe plus que de nom avec des classes surchargées, des enseignants affamés et troublés, quand on sait que depuis le début de l'année scolaire, les cours n'ont pas encore commencé dans certaines localités. C'est dire que la Refondation prépare des générations perdues ! Tous les secteurs sont touchés par la mauvaise gestion qui se manifeste par une corruption galopante et une incompétence notoire dans l'administration. La Côte d'Ivoire doit se relever, nous devons tous réagir avant qu'il ne soit trop tard. Nous n'avons pas le droit d'assister, en spectateurs impuissants, au sacrifice de nos enfants, de nos jeunes et de nos femmes sur l'autel de la démagogie. La solution aux problèmes de notre pays, réside essentiellement dans l'organisation, sous les auspices et la supervision de l'Organisation des Nations Unies, d'élections libres, justes et transparentes. Seules en effet ces élections peuvent sauver notre pays du chaos. Elles seules donneront au pays, des dirigeants crédibles et surtout légitimes et permettront à la Côte d'Ivoire de redorer son blason pour revenir dans le concert des nations. Pour sa part, le PDCI-RDA est prêt et je voudrais rappeler aux militants et sympathisants de notre formation politique, les différentes tournées déjà entreprises et qui se poursuivront dans les mois à venir. Je leur renouvelle mes remerciements pour la mobilisation constatée et félicite surtout les délégués des circonscriptions visitées en leur rappelant que cette mobilisation doit être soutenue par un travail de fourmi à la base, nous préparant ainsi pour les consultations électorales qui constituent notre préoccupation première. Préparons nous pour aller voter et choisir nos responsables, en nous assurant au préalable que nous disposons de nos documents électoraux et de notre inscription effective sur les listes électorales. Vous devez vous apprêter à prendre une part active dans ces consultations pour permettre à notre parti, le PDCI-RDA de sortir la Côte d'Ivoire du marasme, de l'anonymat et du gouffre dans lequel elle est plongée à la suite de prés de huit années de gestion scabreuse et scandaleuse. A tous et à toutes, je souhaite la santé et la paix, la paix des c?urs et des esprits. Bonne et heureuse année à tous et à chacun ! DAOUKRO 31 décembre 2007 HENRI KONAN BEDIE Président du PDCI-RDA

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