mardi 18 décembre 2007 par Le Patriote

Problématique du rapatriement des recettes d'exportation et des transferts . Ce thème est au c?ur d'un séminaire qui se tient du 17 au 18 décembre 2007, dans un hôtel de la place, au Plateau. Avec pour objectif d'informer et de rappeler à l'ensemble des acteurs les dispositions réglementaires en vigueur en matière de rapatriement des recettes d'exportation et des transferts, d'identifier les difficultés de mise en ?uvre desdites dispositions, de faire des propositions de mesures correctives. C'est justement dans cette optique que M. Adama Koné, Directeur général par intérim du Trésor et de la comptabilité publique a évoqué la maîtrise des procédures de gestion. Pour le représentant de l'APBEF-CI (Association professionnelle de banques et établissements financiers de Côte d'Ivoire), M. Jacob Amematekpo, ce séminaire vient à point nommé car le thème développé est constitue un véritable n?ud gordien pour leur profession puisqu'il joue sur le bon fonctionnement des banques. Aussi a-t-il souhaité que l'on tienne compte du contexte qu'imposent la mondialisation et la globalisation. Quant à M. Kablan Yao Sahi, directeur national de la Bceao, il a déploré le faible niveau de rapatriement des recettes d'exportation et des transferts aussi bien pour l'ensemble des Etats de l'Uemoa que pour la Côte d'Ivoire. A l'en croire, à fin novembre 2007, le rapatriement national était de 80 milliards de Fcfa. Abondant dans le même sens, M. Charles Diby Koffi, ministre de l'Economie et des Finances, a révélé qu'à fin septembre, le niveau de réserve était en baisse de 43 milliards de Fcfa. Rappelant que la monnaie ne s'accommode pas de rumeur, il souligné sa bonne santé dans notre espace grâce travail de la Bceao. Ce séminaire doit donc permettre de cerner les obstacles à la bonne application du règlement adopté en novembre 1998, comme nouveau cadre devant régir l'ensemble des relations financières extérieures des Etats membres de l'Union, informer et sensibiliser les acteurs concernés, identifier les entraves , a précisé M.Diby.
Jean Eric ADINGRA

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