mardi 18 décembre 2007 par Fraternité Matin

Le général Philippe Mangou s'est exprimé à l'issue de la réunion des états-majors des FDS et des FAFN. Depuis deux jours, nous avons travaillé sur le mode opératoire du DD, le mode opératoire du DDR et sur le chronogramme. Nous avons travaillé dans un bon esprit de fraternité, nous avons terminé nos travaux. Mais permettez que la primeur soit réservée à Monsieur le Premier ministre qui nous a demandé d'effectuer ce travail. Donc je n'en dirai pas plus que ce que je viens de vous livrer C'est la brève déclaration qu'a faite le général de division Philippe Mangou, chef d'état-major (CEMA) des Forces de défense et de sécurité de Côte d'Ivoire, au sortir de la deuxième et ultime séance de travail sur le processus de désarmement des ex-combattants ivoiriens et du démantèlement des milices. C'était le lundi 17 dans les locaux du Centre de commandement intégré (CCI), sis au quartier Dioulabougou. Mais, pressé par la presse de se prononcer sur l'effectivité du démarrage du processus de désarmement et de démantèlement, le 22 décembre, comme stipulé dans l'accord complémentaire de Ouagadougou ; le patron de l'armée ivoirienne a été formel. On parle du regroupement d'abord ! Donc le 22, effectivement, le regroupement va commencer, a dit le général de division Philippe Mangou. Pour qui ce regroupement va se faire sur les sites qui ont été réhabilités. Il y a des sites qui ont été réhabilités, d'autres ne l'ont pas été. Mais nous pensons que compte tenu de l'urgence, on peut regrouper nos éléments dans certains sites, a fait savoir le CEMA.
A la suite du général Philippe Mangou, le lieutenant-colonel Ouattara Karim, commandant adjoint du CCI, a, pour sa part, affirmé avoir beaucoup progressé sur les points à l'ordre du jour (Ndlr, le mode opératoire du désarmement démobilisation et réinsertion (DDR); le mode opératoire désarmement démantèlement des milices (DDM) et le chronogramme). Toutefois, il a concédé : En tout cas, nous avons pratiquement bouclé le sujet; il y a juste quelques détails à régler ; mais nous ne pouvons pas en dire plus parce que la primeur est réservée à celui qui a instruit les généraux, à savoir le responsable de la mise en ?uvre du processus de sortie de crise qui est le Premier ministre.
Interrogé sur les sources de financement de ce processus somme toute coûteux, le lieutenant-colonel Ouattara Karim a fait savoir ceci : Pour le désarmement, le regroupement, etc., il y a des financements qui existaient déjà avec certains partenaires. Une partie est financée par l'Etat de Côte d'Ivoire Dans tous les cas, il ne faut pas s'arrêter à ce niveau et rêver non plus, on ne peut pas avoir tous les moyens le même jour pour commencer. Donc nous allons commencer. Signalons que, outre les deux CEMA, Philippe Mangou pour les Forces armées de Côte d'Ivoire (FANCI) et Bakayoko Soumaïla pour les Forces armées des Forces nouvelles (FAFN), cette rencontre à la salle de conférences du CCI a enregistré la présence des généraux Bruno Clément Bollée (Licorne) ; Ferdinand Amouzou (ONUCI). Il y avait également Bouréïma Badini, représentant du facilitateur, Daniel Ouattara Kossominan du PNRRC et Alain Richard Donwahi, conseiller du Premier ministre.

Coulibaly Souleymane
Correspondant régional

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